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boxeur

boxeur [ bɔksɶr ] n. m.
• 1788; de boxe
Celui qui pratique la boxe. pugiliste. Boxeurs amateurs, professionnels. Classement des boxeurs par catégories de poids. Le manager, le soigneur, le sparring-partner d'un boxeur. Rare Une boxeuse .

boxeur, boxeuse nom (anglais boxer) Personne qui pratique la boxe.

boxeur
n. m. Celui qui pratique la boxe. Le visage tuméfié d'un boxeur.

⇒BOXEUR, subst. masc.
Sportif qui pratique la boxe. La condition (...) d'un boxeur en Angleterre (...) a toujours été la plus lucrative (JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 4, 1813, p. 325).
P. compar. :
1. ... le vent me souffletait à droite, à gauche, coup sur coup, en boxeur qui donne des crochets.
MONTHERLANT, La Petite Infante de Castille, 1929, p. 618.
Nez de boxeur. Nez qui est ou semble cassé et aplati. Il est assez petit, avec de larges épaules et un nez de boxeur (CAMUS, L'Étranger, 1942, p. 1143).
Au fém., rare. Un ballet anglais de boxeuses (MALLARMÉ, La Dernière mode, 1874, p. 739).
P. métaph. :
2. Une des tartes à la crème de la critique pendant la dernière moitié du XIXe siècle était l'opposition irréductible de la poésie et de la science, la blonde et la brune de Lucrèce ou de Molière. Aucun admirateur de l'une ne semblait pouvoir reconnaître les prouesses de l'autre. On nous les représentait comme deux boxeuses, à la vérité la poésie toujours à terre, knock-out. Mes correspondants me démontrent qu'il n'en est plus rien aujourd'hui. Nos deux déesses se soutiennent par leur lutte même; elles n'arrivent pas à se tomber, elles ne le cherchent pas d'ailleurs, elles en ont assez, elles se cramponnent, et l'on ne sait plus si elles combattent encore ou s'embrassent.
BREMOND, La Poésie pure, 1926, p. 146.
PRONONC. :[], fém. [-ø:z].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1788 au propre et au fig. (MERCIER, Tableau de Paris, Amsterdam, XI, pp. 161-162 : Nous n'avons pas parmi nous les rudes champions aux poings fermés, qui se portent des coups meurtrissants, mais on peut être sûr que telle tête combattra telle autre; cela devient inévitable : de-là des pamphlets [...] oui les Boxeurs existent parmi nous, comme sur les bords de la Tamise, et les noms de ces champions sont si connus, que les enfants les nomment).
Adaptation (par le suff. -eur2, homophone de la prononc. fr. du suff. angl. -er) de l'angl. boxer (FEW t. 18, p. 34) attesté dep. 1742 (NED) et dér. du verbe to box.
STAT. — Fréq. abs. littér. :111.
BBG. — BECKER (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch (auf Grund von Fachzeitschriften der Jahre 1965-1967). Meisenheim, 1970, p. 85, 328. — BARB. Loan words 1921, p. 262. — BEHRENS Engl. 1927, p. 218. — BONN. 1920, p. 16. — DARM. 1877, p. 103.

boxeur, euse [bɔksœʀ, øz] n.
ÉTYM. 1788; de boxe.
Personne qui pratique la boxe. Pugiliste. || Catégorie (poids) de boxeurs : poids bantam (ou poids coq), poids plume, léger, moyen, mi-lourd, lourd. || Ce boxeur a un bon punch, une bonne frappe, mais il manque d'allonge. || Le jeu de jambes, l'esquive d'un boxeur. || Le manager, le soigneur d'un boxeur. || Boxeur amateur, professionnel. || Écurie de boxeurs. || L'entraînement d'un boxeur ( Punching-ball; sparring-partner). || Coquille protégeant le bas-ventre d'un boxeur.
Loc. Une tête de boxeur : un visage marqué, irrégulier (comme le visage d'un boxeur dont les traits ont été déformés par les coups). || Un nez de boxeur.
0 La porte refermée fit osciller la lampe : les visages disparurent, reparurent : à gauche (…) la tête de boxeur crevé d'Hemmelrich, tondu, nez cassé, épaules creusées.
Malraux, la Condition humaine, p. 13.

Encyclopédie Universelle. 2012.