bosselage [ bɔslaʒ ] n. m.
• 1718; de bosseler
♦ Travail en bosse, en relief, exécuté sur les pièces d'orfèvrerie.
● bosselage nom masculin État de ce qui est bosselé.
bosselage
n. m. En orfèvrerie, travail en bosse, en relief.
⇒BOSSELAGE, subst. masc.
A.— Domaine des arts décoratifs. Travail en relief exécuté sur la vaisselle, sur une pièce d'orfèvrerie. Travailler en bosselage (Ac. 1835-1932), faire du bosselage (Ac. 1878, 1932). Cf. bosselure A.
— P. ext., domaine des arts plastiques, rare. Procédé pictural déterminant le relief d'une figure :
• Ce qui sépare le Greco (...) de ses œuvres d'Italie, c'est qu'en même temps qu'il impose à ses figures un bosselage, il supprime le lointain. Et lorsque le bosselage aboutira, dans la dernière Cène à une écriture de vitrail fondu par l'incendie, le lointain restera supprimé.
MALRAUX, Les Voix du silence, 1951, p. 428.
B.— P. anal. de forme. Inégalité, partie saillante naturelle d'une surface; ensemble des inégalités dont une telle surface est semée. À terre, de place en place, une poudre de neige feutrait un bosselage de racines (GENEVOIX, La Dernière harde, 1938, p. 5). Cf. bossellement et bosselure B.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe siècle.
bosselage [bɔslaʒ] n. m.
ÉTYM. 1718; de bosseler.
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1 Techn. Travail en bosse, en relief, exécuté sur les pièces d'orfèvrerie. ⇒ Repoussé. || Travailler en bosselage.
1 Une tradition du bosselage se développe de la caryatide siphnienne aux chevaux lyriques d'Hélios et de Sélénè, antérieurs à tels fragments classiques de la frise des Panathénées.
Malraux, la Métamorphose des dieux, p. 87.
2 Archit. Relief, ensemble de parties en relief.
2 Les noires rues florentines avec leurs palais aux bosselages farouches attristent ce voyageur qui n'a encore qu'un vernis de romantisme.
M. Yourcenar, Archives du Nord, p. 134.
Encyclopédie Universelle. 2012.