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bob

2. bob [ bɔb ] n. m.
• 1950; mot angl., dimin. de Robert, désignant les marins américains et aussi leur bonnet
Anglic. Chapeau en toile à bords rabattus sur la calotte. bob bobsleigh [ bɔbslɛg ] n. m.
• 1889; mot angl., de to bob « se balancer » et sleigh « traîneau »
Traîneau articulé à plusieurs places muni d'un volant de direction, pour glisser à grande vitesse sur des pistes de neige aménagées. Course de bobsleighs. Équipier d'un bobsleigh. bobeur. Abrév. fam. BOB . Être éjecté de son bob. Des bobs.
Sport pratiqué avec cet engin. Piste de bobsleigh.

bob nom masculin (de Bob, forme fam. de Robert, autref. soldat de l'infanterie légère) Chapeau cloche en toile, à bords piqués et calotte à quartiers. Bonnet de marin américain. ● bob nom masculin Abréviation courante de bobsleigh.

bob
n. m. Coiffure de tissu souple, en forme de cloche, dont le bord peut être relevé.

I.
⇒BOB1, subst. masc.
Petit chapeau breton à bord relevé porté surtout par les enfants. Bob pour baby, mi-feutre, gris, marron, marine, beige (Catal. de la Belle Jardinière, 1950, p. 21).
Rem. Absent des dict. généraux.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1950, supra. De bob, forme hypocoristique anglo-américaine de Robert désignant notamment les soldats de l'infanterie légère (NED, s.v. bob) prob. introduit en France lors du 1er conflit mondial avec l'entrée en guerre des troupes alliées.
II.
⇒BOB2, subst. masc.
Arg. Pièce de un shilling (cf. A. SIMONIN, Le Cave se rebiffe, 1954, p. 63) :
... deux notes du War-Office avisant l'un qu'il aurait à payer la somme de trois shillings, : (...). Il compromit son avancement et dut à la fin payer les trois bob.
MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble, 1918, p. 184.
Rem. Absent des dict. gén. Invariable au pluriel.
Prononc. :[].
Étymol. ET HIST. — 1918 supra ex.
De bob dimin. de Robert, surnom fréq. dans les pays anglo-saxons, et très représentatif de l'Amérique.
III.
⇒BOBSLEIGH, BOBELET, BOB3, subst. masc.
SP. Traîneau de compétition, articulé et muni d'une direction, à plusieurs places et glissant sur des pistes spéciales. Championnats de France de bobsleigh (bob à deux, bob à quatre) (Combat, 19-20 janv., 1952, p. 6, col. 6).
P. métaph. :
... il [Chéri] la retourna adroitement [Edmée], la prit d'un bras solide par la ceinture, murmura : « Comme ça, ça fait bobsleigh », et s'endormit.
COLETTE La Fin de Chéri, 1926, p. 29.
Rem. 1. Attesté dans Lar. 20e, Lar. encyclop., QUILLET 1965, ROB. et ROB. Suppl. 1970. 2. Pour la forme bobelet, infra prononc. et orth.
Prononc. et Orth. Pt ROB. transcrit [], WARN. 1968 [-]; Pt Lar. 1968 admet [] ou []. Lar. 20e écrit bob-sleigh. ROB. Suppl. 1970 note que par abrév. l'on dit bob. Pour la forme bobelet, bob à deux places, cf. L'Auto, 11 févr. 1934, dans A.-O. GRUBB, French sports neologisms, 1937, p. 20 : ,,La première épreuve (...) réservée aux bobelets, bobs à deux places, disputée devant un public.`` Étymol. et Hist. 1899 bob-sleigh (Vie au Gr. Air, p. 253, c. 1 dans BONN.); 1906, févr. bobsleigh (Lectures pour tous, p. 442, c. 1, ibid.); 1910 bob (HERVIER, Mag. Pittoresque, p. 40, c. 2, ibid.); 1937 bobelet, supra. Anglo-amér. bobsleigh (FEW t. 18, p. 29) attesté dans DAE sous cette forme dep. 1889, sous la forme bobsled dep. 1848. Bobsleigh est composé de bob « patin de traîneau » attesté dep. 1857, ibid. et de sleigh « traîneau » (1799, ibid.) slay (1703, ibid.). L'abrév. bob déjà en anglo-amér., 1887 (Harper's Mag. 113/2, ibid.); bobelet dér. de bob; suff. dimin. -elet (cf. -et).
BBG. — BECKER (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch (auf Grund von Fachzeitschriften der Jahre 1965-1967). Meisenheim, 1970, p. 39, 43, 67, 81.

1. bob [bɔb] n. m.
ÉTYM. 1950, au sens 2; nom angl., dimin. hypocoristique de Robert désignant les soldats (ou marins) américains.
Anglicisme.
1 Bonnet de marin, dans l'armée américaine.
2 Coiffure de toile souple en forme de cloche à bords relevés.
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3. bob [bɔb] n. m.
ÉTYM. 1918, Maurois; argot angl., dimin. de Robert.
Rare.
1 Pièce de un shilling.Shilling.
2 (De l'argot amér.). Dollar (Simonin, Le cave se rebiffe, in Cellard et Rey).
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4. bob [bɔb] n. m.
ÉTYM. 1935; abrév. de bobinette (1881), « jeu de dés, jeu de hasard truqué »; plus ou moins senti comme américanisme, à cause de 3. bob.
Dé (à jouer).
0 Gégène (sortant deux dés de sa poche).
Faut voir si mes bobs sont pareils avec ceux d'ici.
Charlot. — Eh ! Fernand, envoie un peu l'godet et les bobs.
É. Bourdet, Fric-Frac, p. 18, in Cellard et Rey.

Encyclopédie Universelle. 2012.