bétonner [ betɔne ] v. <conjug. : 1>
• déb. XIXe; bétonné adj. 1665 ; de 1. béton
1 ♦ V. tr. Construire avec du béton.
♢ Fig. Rendre solide, inattaquable. Bétonner un dossier, une argumentation.
2 ♦ V. intr. (1949) Au football, Jouer la défense à outrance.
● bétonner verbe transitif Recouvrir de béton : Il a bétonné le sol de sa cave. Mettre en œuvre du béton frais dans la construction de quelque chose. Rendre irréprochable, inattaquable quelque chose, notamment une production intellectuelle, par le soin minutieux apporté à sa conception et à son élaboration : Bétonner une argumentation, une plaidoirie. ● bétonner verbe intransitif Au football, jouer la défense à outrance. Familier. Dans une compétition quelconque, ne laisser aucune place à l'adversaire en occupant le terrain, en faisant de l'obstruction. ● bétonner (synonymes) verbe intransitif Au football, jouer la défense à outrance.
Synonymes :
- jouer la couverture
- jouer le béton
bétonner
v.
d1./d v. tr. Construire, recouvrir ou renforcer avec du béton. Bétonner une route.
— Pp. adj. Abri bétonné.
d2./d v. intr. SPORT Au football, grouper les joueurs d'une équipe devant ses buts, à la façon d'un mur, pour parer à toute action adverse.
⇒BÉTONNER, verbe.
I.— Emploi trans., CONSTR. Bétonner un mur. Construire avec du béton ou enduire de béton.
— Emploi abs. :
• 1. On peut bétonner en plein hiver, et obtenir un durcissement rapide en chauffant l'eau et les agrégats de façon à obtenir, au moment de la mise en place, une température d'une quarantaine de degrés.
J. CLÉRET DE LANGAVANT, Ciments et bétons, 1953, p. 78.
— P. métaph. Renforcer, étayer (cf. bétonné) :
• 2. Peu importait qu'il [Zola] pétrît l'engrais médical des Charcot pour en bétonner sa pauvre thèse...
HUYSMANS, La Cathédrale, 1898, p. 21.
II.— Emploi intrans., SP. (lang. du football). Pratiquer un jeu défensif.
Rem. On rencontre dans la docum. le subst. masc. bétonnage (1838 [Ac. Compl. 1842]; dér. de béton1, suff. -age). Action de bétonner; résultat de cette action. La maçonnerie peut se faire (...) en moellons, (...) en briques ordinaires, (...). On peut encore faire un bétonnage complet de la galerie (J. CAHEN, E. BRUET, Carrières, plâtrières, ardoisières, 1926, p. 124).
1re attest. 1838 (Ac. Compl. 1842); dér. de béton1, dés. -er. — [
]. — Fréq. abs. littér. : 16.
]. — Fréq. abs. littér. : 16.
bétonner [betɔne] v.
ÉTYM. 1838; de béton.
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1 V. tr. Construire avec du béton; recouvrir de béton. || Bétonner un mur. Absolt. || « On peut bétonner en plein hiver, et obtenir un durcissement rapide, en chauffant l'eau et les agrégats de façon à obtenir, au moment de la mise en place, une température d'une quarantaine de degrés » (J. Cléret de Langavant, Ciments et bétons, 1953, in T. L. F.).
♦ Fig. Rendre solide, inattaquable. || Bétonner un dossier, une argumentation. || Bétonner sa position.
2 V. intr. (1949, in Petiot). Fig. (Sports). En football, Jouer le béton (3., c), la défense systématique.
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bétonné, ée p. p. adj.
ÉTYM. (1838).
♦ Qui est fait ou renforcé avec du béton. || Un mur bétonné.
♦ (Personnes). Endurci, inaccessible. || Depuis cette épreuve, il est complètement bétonné.
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DÉR. Bétonnage.
Encyclopédie Universelle. 2012.