bau [ bo ] n. m.
• v. 1200; a. fr. balc, du frq. °balk « poutre », puis bauch
♦ Mar. Traverse qui maintient l'écartement des murailles et soutient les bordages. ⇒ poutre; 1. barrot. Le grand bau ou maître bau. Des baux.
⊗ HOM. Baud, baux (bail), beau, bot.
● bau, baux nom masculin (ancien bas francique balk, poutre) Synonyme ancien de barrot. ● bau, baux (homonymes) nom masculin (ancien bas francique balk, poutre) baud nom masculin baux nom masculin pluriel beau adjectif et nom masculin beau adverbe beau nom masculin bot adjectif ● bau, baux (synonymes) nom masculin (ancien bas francique balk, poutre)
Synonymes :
- barrot
⇒BAU, subst. masc.
MAR. ,,Poutre principale placée en travers des bâtiments pour en lier les deux murailles, pour les maintenir dans l'écartement voulu et pour supporter les bordages des ponts ainsi que leur charge`` (GRUSS 1952). Synon. cour. barrot :
• Une petite galerie de trois pieds de largeur régnait en saillie sur les deux côtés de ce bâtiment, et se prolongeait depuis l'arrière jusqu'au tiers de la longueur; elle portait sur la tête des baux qui étaient saillans et peints en vert.
Voyage de La Pérouse, t. 3, 1797, p. 2.
SYNT. Bau de dal(l)e; bau de lof; maître bau ou grand bau. Faux baux. ,,Deux solives placées sous le premier tillac des grands vaisseaux`` (BACH.-DEZ. 1882).
— P. ext. [Dans les navires non pontés] Traverse qui soutient le grand mât.
Prononc. :[bo]. Étymol. et Hist. Ca 1200 « morceau, traverse de bois » (Renaut de Montauban, éd. H. Michelant, 30, 5 dans T.-L. : Jeitent pieres et baus et pois chaude et bolie); 1396 baul « poutre d'un plafond » (DEHAISNES, Documents concernant l'histoire de l'art dans les Flandres, t. 2, p. 742 : A Maistre Willaume de Tielt, pour avoir tailliet ung vironicle a deux testes d'angele mis desoulz les baulx du comble de le cambre d'eschievins); 1414 de bauch désigne la hauteur d'un bâtiment [ou la largeur?] (Vente du 28 oct., Arch. Douai dans GDF., s.v. bauch : Se contient ledit lieu et tenement en longheur 307 pies de loncq a front de rue et en celi lingne au lez vers saint Jacques une marescauchie et hostel de 56 pies de loncq et de 14 pies de bauch); 1573 de bau « de largeur » (EST.). Empr. à l'a. b. frq. balk « poutre » corresp. à l'a. nord. bolkr « cloison, séparation » (DE VRIES Anord.), ags. balc, a. h. all., a. sax. balko, all. mod. Balken (KLUGE20). L'hyp. d'un empr. plus anc. au germ. (BRÜCH, pp. 65-66) n'est pas acceptable, l'ital. balco, XIVe s. et l'esp. bao, XVIe s. étant empr. au fr. (DEI; COR.). Fréq. abs. littér. :6.
bau [bo] n. m.
ÉTYM. V. 1200; anc. franç. balc, du francique balk « poutre », puis bauch.
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♦ Marine.
1 Traverse d'un bâtiment qui maintient l'écartement des murailles et soutient les bordages des ponts. ⇒ Poutre; barrot, bauquière. || Bau de dalle; bau de lof. || Des baux. || Le maître bau est celui qui traverse le navire dans sa plus grande largeur.
2 (1414, de bauch). Mesure de la largeur (d'un navire). || Avoir tant de bau. || Ce navire a trop de bau pour sa longueur.
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DÉR. Bauquière.
HOM. 1. Baud, 2. baud, baux (bail), beau, bot.
Encyclopédie Universelle. 2012.