approuvé [ apruve ] p. p. inv.
• 1835; de approuver
♦ S'emploie, par ellipse, au bas d'un acte, d'un compte, qu'on approuve. Lu et approuvé. Approuvé l'écriture ci-dessus. — Subst. Un approuvé. Des approuvés.
⇒APPROUVÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst.
I.— Part. passé de approuver.
♦ Approuvé. Formule elliptique signifiant qu'on approuve quelque chose, que quelque chose est approuvé :
• 1. — Tuons-la! ... — La tuer! ... reprit Tribel, êtes-vous fous? ... Prenez-là, cachez-la, dites qu'elle est morte, et forcez notre ancien à se rembarquer; mais ne faites pas un crime inutile. — Approuvé! ... dit le maître maçon.
BALZAC, Annette et le criminel, t. 1, 1824, p. 179.
— Spéc. Formule elliptique qu'on appose au bas d'un acte, d'un compte, d'un état dont on approuve le contenu :
• 2. Voilà, mon garçon, je signe. Je signe Joseph Pasquier. Lisiblement, comme toujours. — Attention! Attention, papa. Le texte n'est pas tout entier de votre écriture. Écrivez : Lu et approuvé.
G. DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 89.
— Emploi subst. :
• 3. 1326. Le billet ou la promesse sous seing privé par lequel une seule partie s'engage envers l'autre à lui payer une somme d'argent ou une chose appréciable, doit être écrit en entier de la main de celui qui le souscrit; ou du moins il faut qu'outre sa signature il ait écrit de sa main un bon ou un approuvé portant en toutes lettres la somme ou la quantité de la chose; ...
Code civil, 1804, p. 239.
II.— Adj. [En parlant d'une pers. ou d'un inanimé] (Cf. approuver A et B) :
• 4. Le baron, sûr des qualités et de l'état civil du comte Steinbock; la baronne, heureuse de son caractère et de ses mœurs; Hortense, fière de son amour approuvé, de la gloire de son prétendu, n'hésitaient plus à parler de ce mariage; ...
BALZAC, La Cousine Bette, 1846, p. 92.
— Emploi subst. :
• 5. Au devant du temple et adossés à la façade dont ils font partie intégrante, quatre colosses s'avancent qui représentent : « Le soleil directeur de justice, l'approuvé du soleil, l'aimé d'Ammon, Ramsès, » c'est-à-dire Sésostris.
DU CAMP, Le Nil, 1854, p. 138.
— Spéc., DR. CANON. Prêtre approuvé. Prêtre qui a reçu l'approbation de son évêque pour l'exercice du ministère.
Rem. Attesté ds Nouv. Lar. ill., QUILLET 1965.
— MÉD. VÉTÉR. et ADMIN. Étalon approuvé. Étalon reconnu apte à l'amélioration de la race chevaline.
Rem. Attesté ds Nouv. Lar. ill. et Lar. encyclop.; cf. approbation B 3.
STAT. — Fréq. abs. littér. :435. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 722, b) 523; XXe s. : a) 353, b) 740.
approuvé [apʀuve] p. p. invar. et n. m.
ÉTYM. 1835; de approuver.
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♦ S'emploie, par ellipse, au bas d'un acte, d'un compte, etc., qu'on approuve après lecture et examen. || Lu et approuvé. || Vu et approuvé. || Approuvé l'écriture ci-dessus. || Approuvé deux ratures.
♦ N. m. || Un approuvé.
0 Le billet ou la promesse sous seing privé par lequel une seule partie s'engage envers l'autre à lui payer une somme d'argent ou une chose appréciable, doit être écrit en entier de la main de celui qui le souscrit; ou du moins il faut qu'outre sa signature, il ait écrit de sa main un bonou un approuvé,portant en toutes lettres la somme ou la quantité de la chose.
Excepté dans le cas où l'acte émane de marchands, artisans, laboureurs, vignerons, gens de journée et de service.
Code civil, art. 1326.
Encyclopédie Universelle. 2012.