anion [ anjɔ̃ ] n. m.
• 1842; en angl. 1834; gr. anion « ce qui s'élève »
♦ Phys. Ion à charge négative qui, dans une électrolyse, se dirige vers l'anode (opposé à cation).
● anion nom masculin (grec anion, ce qui s'élève) Ion qui possède une charge d'électricité négative. (C'est un atome ou un groupe d'atomes ayant gagné un ou plusieurs électrons.) ● anion (synonymes) nom masculin (grec anion, ce qui s'élève) Ion qui possède une charge d'électricité négative.
Contraires :
- cation
anion
n. m. CHIM Ion possédant une ou plusieurs charges électriques négatives. Ant. cation.
⇒ANION, subst. masc.
PHYS. Ion chargé d'électricité négative qui monte vers l'anode (électrode positive) au cours de l'électrolyse. Anton. cat(h)ion :
• 1. Introduisons dans l'eau [eau pure dans laquelle plongent deux électrodes reliées à une source d'électricité,] un électrolyte; les ions négatifs (anions) attirés par la charge positive de l'anode se dirigeront vers elle, ...
M. GASNIER, Dépôts métalliques directs et indirects, 1927, p. 173.
• 2. Ce colorant acide est en fait un sel, c'est un éosinate de potassium. Si l'anion « éosinate » est colorant, le cathion « potassium » ne l'est pas : le colorant est dit acide.
R. HUSSON, F. GRAF, Manuel de biol. gén., 1, La Cellule, 1965, p. 12.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe siècle.
DÉR. Anionique, adj., phys. ,,Qui concerne les anions, les phénomènes qui se passent à l'anode ou dans le compartiment anodique et les résines échangeuses d'anions.`` (DUVAL 1959); 1re attest. en 1935 ds le Journal de chim. et de phys., p. 113; suff. -ique; cf. aussi PRIVAT DE GARILHE, Les Acides nucléiques, 1963, p. 40, 41 et 46.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1838 (Ac. Compl. 1842).
Empr. au gr. « ce qui s'élève », part. prés. neutre de « s'élever » utilisé comme terme de phys. par le physicien angl. Michael Faraday [1791-1867] dep. 1834 (FARADAY, Res. Electr., 1849, I, 198 ds NED : I propose to distinguish such bodies by calling those anions which go to the anode of the decomposing body). (Cf. ion et cation, termes de phys., forgés par Faraday en 1834).
BBG. — BEHRENS Engl. 1927, p. 65. — CHESN. 1857. — COLAS-CAB. 1968. — DUVAL 1959 (et s.v. anionique). — FROMH.-KING 1968 (et s.v. anionique). — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — GRAND. 1962. — LAITIER 1969. — Lar. méd. 1970. — Méd. Biol. t. 1 1970 (et s.v. anionique). — Mots rares 1965. — PLAIS.-CAILL. 1958 (et s.v. anionique). — REY-COTTEZ 1970, t. 38, p. 351. — Sc. 1962. — UV.-CHAPMAN 1956.
anion [anjɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1842, Académie, Complément; angl. anion, 1834, Faraday; grec aniôn « ce qui s'élève », p. prés. de aniênai « s'élever », d'après anode. → Cation.
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♦ Phys. Ion négatif (qui, dans une électrolyse, se porte à l'anode), par oppos. au cation. || Résines échangeuses d'anions.
➪ tableau Vocabulaire de la chimie.
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DÉR. Anionique.
Encyclopédie Universelle. 2012.