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ageratum

ageratum [ aʒeratɔm ] n. m.
• 1751; lat. d'o. gr. ageraton
Petite plante buissonnante ornementale (composées), à fleurs bleues. Une bordure d'ageratums.

ageratum ou agérate nom masculin (latin ageraton, du grec agêraton, impérissable) Herbe (composée) ornementale des jardins, aux fleurs bleues.

⇒AGÉRATE, AGERATUM, subst. masc.
BOT. Genre de plantes de la famille des composées, tribu des eupatoriées à forme ornementale, dont plusieurs espèces sont cultivées dans les jardins d'agrément :
1. Les sentiers s'enfonçaient avec de brusques détours, s'embrouillaient, emmêlaient des bouts de taillis inextricables : des ageratums à houpettes bleu céleste; des aspérules, d'une délicate odeur de musc; des mimulus, montrant des gorges cuivrées, ponctuées de cinabre; des phlox écarlates, ...
É. ZOLA, La Faute de l'Abbé Mouret, 1875, p. 1348.
Ageratum du Mexique :
2. Ageratum du Mexique. Annuel, vivace en serre, tiges rameuses, de 40 à 60 centimètres de hauteur. Fleurs en flocons bleu gris, d'un très joli effet, de mai à novembre.
GRESSENT, Traité complet de la création des parcs et des jardins, 1891, p. 804.
Ageratum nain :
3. Ageratum nain. Mêmes caractères que le précédent. [Ageratum du Mexique. Annuel vivace en serre.] Mêmes fleurs mais plus petit. Sa hauteur de 15 à 25 centimètres en fait une plante précieuse pour les bordures.
GRESSENT, Traité complet de la création des parcs et des jardins, 1891 p. 805.
Prononc. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[], []. 2. Dér. et composés : agératé. 3. Forme graph. — ROB. : agératum ou agérate (cf. aussi Pt ROB.). — Rem. BESCH. 1845 : ,,Ce mot a subi sous la plume de nos lexicographes, d'étranges métamorphoses. Boiste l'écrit sans e final, agérat. Landais le donne, sans s'en douter le moins du monde, sous deux formes différentes, agérate, agératon (...). Mais bien évidemment, agérat, agérate, et agératon ne sont que trois orthographes différentes d'un seul et même mot, l'agératum de Linné. C'est également à tort que Landais fait ce mot féminin; tous les dictionnaires spéciaux lui donnent le genre masculin, qui nous paraît, en effet, plus conforme à son origine``. BESCH. 1845 réserve à agératon une vedette de renvoi à agérate. Lar. 19e enregistre le mot agératoïde comme un synon. de agératé et agératoire comme un synon. ,,peu usité`` de agérate.
Étymol. ET HIST. — 1556 bot. ageraton (B. DESSEN, De compositione medicamentorum hodierno aevo apud pharmacopolas passim exstantium, p. 336 ds R. Lang. rom. 1881 t. 19, p. 72 : Ageratum. Germ., Rheinbluem; gall. ageraton; ital., herba giulia, o vero agerato); 1649 id. (BOYER DE PETIT PUY, Dict. servant de Bibl. Univ. 554 ds B. QUEMADA, Introd. à l'ét. du vocab. méd., Paris, 1955, p. 48; 1751 agerate (Encyclop. t. 1)); 1752 (Trév. : Ageratum est une plante qui pousse beaucoup de petites feuilles oblongues [...] cette plante vient aux montagnes, & lieux pierreux [...] & ne se ressent point des effets de la vieillesse).
Empr. au lat. (transcription du gr. [littéralement « exempt de vieillesse »] « Achillea ageratum L. » dep. DIOSC., 4, 58) attesté dep. PLINE, 27, 13 ds ANDRÉ 1956 s.v. ageraton. Agérate est une forme francisée.
BBG. — BÉL. 1957.

agérate [aʒeʀat] ou ageratum [aʒeʀatɔm] n. m.
ÉTYM. 1751, agérate; ageratum, 1752; 1556, ageraton; lat. ageraton, d'origine grecque.
Plante buissonnante (Composacées) appelée aussi célestine, que l'on cultive dans les jardins des régions tempérées pour ses fleurs d'un bleu mauve.

Encyclopédie Universelle. 2012.