abonnir [ abɔnir ] v. tr. <conjug. : 2> ♦ Rare Amender, bonifier. Abonnir une terre. ⇒ améliorer. Les caves fraîches abonnissent le vin. — S'ABONNIR v. pron. Devenir bon. Le vin s'abonnit en vieillissant. ⇒ 1. se bonifier. — N. m. ABONNISSEMENT , 1653 .
● abonnissement nom masculin Fait de s'abonnir, état de ce qui est abonni.
⇒ABONNISSEMENT, subst. masc.
Le fait d'abonnir, de s'abonnir, au propre et au figuré.
— [En parlant d'une chose] : L'abonnissement du vin. (DG; ROB.).
— [En parlant d'une pers.] : L'abonnissement d'un caractère. (DG).
Rem. Le sens propre semble réservé aux domaines de l'agric. et de la vitic.
Prononc. — La dernière transcription de ce mot est celle de DG :à--'-man.
Étymol. ET HIST. — 1653 « fait d'abonnir, de s'abonnir » (OUDIN, Recherches italiennes et françoises, s.v. abbonamento : abbonnissement et caution); 1re attest. lexicogr. 1835 (Ac. Suppl.); disparaît apr. Lar. 20e; Ac. Compl. 1842 mentionne un sens technol. qui se rapporte vraisemblablement à abonnir, terme de pot.
Dér. du thème du part. prés. de abonnir « rendre bon »; suff. -ement; à distinguer du m. fr. abonnissement, terme jur., dér. de abonnir var. de abonner.
abonnissement [abɔnismɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1653; de abonnir.
❖
♦ Rare. Le fait d'abonnir, de s'abonnir. || L'abonnissement du vin. ⇒ Amélioration.
Encyclopédie Universelle. 2012.