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⇒PRÉDISPOSÉ, -ÉE, part. passé et adj.

I. —Part. passé de prédisposer.

II. —Adj., MÉD. Dont l'organisme présente une vulnérabilité à un certain type de maladie. Action fluidifiante sur le sang circulant, réduisant chez les sujets prédisposés les risques de thromboses et d'embolies (R. SCHWARTZ, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p.155).

♦Terrain prédisposé. Terrain favorable au développement de certaines affections. Tous les sujets ayant une mauvaise hygiène dentaire ou des troubles de la mastication ne sont pas tous atteints par la maladie. Cela suppose donc un terrain prédisposé (QUILLET Méd. 1965, p.179).

— Empl. subst. Personne ayant une prédisposition à contracter une maladie particulière (physique ou mentale). Il est toujours permis, quand on se trouve en présence d'un suicide, de supposer qu'il relève, dans une certaine mesure, de la pathologie et que le petit desespéré est un neurasthénique, un prédisposé (BARRÈS, Cahiers, t.7, 1909, p.210). Sans cesse, des millions de petits êtres nuisibles nous assaillent, et parmi eux, naturellement, la tuberculose, qui guette les prédisposés comme toi (MARTIN DU G., J. Barois, 1913, p.216).

Prononc.:[]. Bbg. QUEM. DDL t.10.