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⇒PHYSIOPATHOLOGIE, PHYSIO-PATHOLOGIE, subst. fém.

MÉD., PATHOL. Étude des troubles fonctionnels d'un organisme ou d'un système organique et de ses réactions au cours d'une maladie. Synon. physiologie pathologique. Le traitement de la maladie de Basedow a bénéficié ces dernières années des progrès de la physiopathologie de la glande thyroïde (QUILLET Méd. 1965, p.477).

— En partic. Étude des troubles fonctionnels engendrés par une maladie ou une affection particulière. Chaque mois Widal apportera des faits nouveaux qui éclaireront la physio-pathologie des néphrites et permettront de rattacher les symptômes observés à un trouble fonctionnel (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p.201). Il n'est pas sans intérêt de rappeler les notions récentes concernant certains facteurs humoraux et enzymatiques qui éclairent d'un jour nouveau la physiopathologie des arthrites (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p.14).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1898 (N. VASCHIDE, Cr. de G. B. UGHETTI, Le Tremblement héréditaire essentiel ds Année biol., t.4, p.689). Comp. de physio- et de pathologie.

DÉR. Physiopathologique, adj. Qui se rapporte à la physiopathologie, aux troubles fonctionnels engendrés par une maladie. Ce qui est très spécial à cet ensemble de travaux, c'est la préoccupation physiopathologique qui les anime et en fait de véritables travaux de physiologie nerveuse humaine étudiés à la lumière des altérations pathologiques (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p.270). Dans la théorie physiopathologique, c'est bien dans l'articulation ou le muscle que naît la douleur à la faveur d'un désordre minime, séquelle d'arthrite ancienne (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p.588). — []. — 1^re attest. 1946 (Ce que la Fr. a apporté à la méd., p.19); de physiopathologie, suff. -ique.