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enivré

⇒ENIVRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.— Part. passé de enivrer.
II.— Emploi adj. Exalté. Nos guerres fanatiques et frénétiques, je dirais même enivrées, sont des choses que nul ne peut vouloir (ALAIN, Propos, 1932, p. 1072). L'imagination du peintre haletante et enivrée (HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 370) :
Ses grands yeux de poupée, largement ouverts, brillaient ce soir d'un feu sauvage.
— « Je ne vois rien », dit-elle, d'une voix molle, enivrée... « rien... qu'une forêt de drapeaux! » Elle ne se hâtait pas de descendre.
MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, p. 450.
Fréq. abs. littér. :645. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 1 245, b) 1 008; XXe s. : a) 826, b) 642.

Encyclopédie Universelle. 2012.