⇒DÉFERRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.— Part. passé de déferrer.
II.— Adjectif
A.— [En parlant d'un inanimé concr., d'un animal ou d'une pers.] Qui a perdu ses ferrements ou auquel on les a ôtés. Un cheval déferré qui boitait (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 4, 1859, p. 153).
— P. métaph. [En parlant d'une pers.] Décontenancé, surpris. Le comte de Vergnes, un peu surpris et même secrètement déferré (FEUILLET, Sibylle, 1863, p. 277).
B.— [En parlant d'un minerai] Qui a subi l'opération du déferrage. La matte déferrée (GUILLET, Métall. gén., 1923, p. 427).
Fréq. abs. littér. :12. Bbg. GOTTSCH. Redens. 1930, p. 52.
Encyclopédie Universelle. 2012.