Akademik

couvé

⇒COUVÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.— Part. passé de couver.
II.— Emploi adj.
A.— [Correspond à couver I A 1] Un œuf couvé.
P. métaph. Le moment où le printemps longuement couvé et nourri éclate (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 15, 1851-62, p. 11).
B.— Au fig.
1. [En parlant d'une pers.; correspond à couver I B 1] Choyé. Un enfant exagérément couvé.
2. [En parlant d'un sentiment; correspond à couver I B 2 a] Entretenu. Griefs couvés dans la solitude (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 7, 1851-62, p. 302). Lorenzaccio, un Florentin passionné de rancune, un être d'énergie et de vengeance lentement couvée et caressée comme on caresse la lame d'une dague (LORRAIN, Phocas, 1901, p. 15).
Fréq. abs. littér. :106.

Encyclopédie Universelle. 2012.