⇒, subst. fém.
A.— LITT. ANC. Moment correspondant à la troisième partie d'une tragédie ancienne où l'intrigue posée dans la protase et nouée dans l'épitase est tendue pour la catastrophe.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. du XIXe s. ainsi que ds Lar. 20e, Lar. Lang. fr. et QUILLET 1965.
B.— PHONÉT. ,,Une occlusive comprend d'ordinaire trois moments : la mise en place des organes ou catastase, une tension plus ou moins prolongée ou tenue, le déplacement des organes ou métastase`` (GRAMMONT 1950, p. 36).
Prononc. :[katasta:z]. Étymol. et Hist. 1. 1732 litt. anc. (Trév.); 2. 1933 ling. (GRAMMONT 1re éd.). Empr. au gr. « mise en place, établissement », le sens 1 par l'intermédiaire du lat. sav. catastasis (J.-C. SCALIGER, Poetices libri septem, 2e éd., 1581, p. 36).
Encyclopédie Universelle. 2012.