⇒BRUMAILLE2, BRE(U)MAILLE, (BREMAILLE, BREUMAILLE)subst. fém.
Région. Variété de bruyère employée pour la fabrication des balais. Et les bruyères aussi seraient fleuries : (...) les hautes touffes de la breumaille rose (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 307).
Rem. Attesté dans LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e.
Prononc. et Orth. Cf. brumaille1. Les dict. enregistrent la forme brumaille; on trouve néanmoins dans GUÉRIN 1892 : ,,Bremaille, forme du Centre (...) se prononce autrement bremâle.`` On trouve aussi la forme breumaille (cf. GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 267, 282 et 291). Étymol. et Hist. 1548 brumalles (Chatelleraud, Arch. Vienne dans GDF.); 1858, 23 mai bremaille (Article sur la terre de Chambord dans le Journal L'Union, cité par JAUB.); 1874 brumaille (Les Primes d'honneur, p. 365, Paris dans LITTRÉ); 1925 breumaille, supra. Mot dial. du Centre (JAUB. : brumâle, brumaille, bremâle, bremaille) et de la région de Blois (A. THIBAULT, Gloss. du pays blaisois : brumaille, bremaîlle) issu du croisement de bruyère avec mâle, lat. masculus (FEW t. 1, p. 558b), cette bruyère (bruyère à balais) étant celle qui prend les plus fortes dimensions (JAUB.). Fréq. abs. littér. :8.
Encyclopédie Universelle. 2012.