I.
⇒ALLEMANDERIE1, subst. fém.
MÉTALL., vx. ,,Atelier où l'on forge le fer pour le calibrer.`` (CHESN. 1857).
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du XIXe s. ainsi que ds QUILLET 1965.
Prononc. — Dernière transcription ds LITTRÉ : a-le-man-de-rie. — Rem. GATTEL 1841, s.v. allemanderies, subst. fém. plur., transcrit : -lé--drî-e.
Étymol. ET HIST. — 1782 technol. (Encyclop. méthod. Mécan. t. 2, p. 741 : Allemanderie. Atelier où l'on forge sous un petit martinet le fer pour le réduire de grosseur à passer par les plus grands trous de la filière).
Dér., sur le modèle de batterie, filerie, fonderie, plomberie, etc., de allemand ([forge] allemande?); suff. -erie.
BBG. — BÉL. 1957. — BOISS.8. — CHESN. 1857.
II.
⇒ALLEMANDERIE2, subst. fém.
Littér., péj. Engouement pour ce qui est allemand :
• 1. Les Allemands, et nos spiritualistes modernes avec leur allemanderie, ont voulu faire de la législation d'après les notions du juste et de l'injuste les plus éthérées, les plus platoniques. C'est une vertueuse niaiserie.
J. BARBEY D'AUREVILLY, Premier Memorandum, 1836, p. 19.
— En partic. Morceau à la manière de la musique allemande :
• 2. ... on alternait [après des effusions de musique italienne] avec de moins précises, (...), nuageuses allemanderies...
J. RICHEPIN, L'Aimé, 1893, p. 242.
Étymol. ET HIST. — 1836, supra ex. 1.
STAT. — Fréq. abs. litt. :2.
BBG. — RHEIMS 1969.
Encyclopédie Universelle. 2012.