⇒AGENDE, subst. fém.
LITURGIE
A. Rituels et recueils liturgiques dans les Églises luthériennes :
• L'agende prussienne de 1821-1824 prétendit imposer l'« Union » entre réformés et luthériens.
Lar. encyclop.
Rem. Sens attesté ds DG, où la déf. est illustrée par un ex. tiré de Bossuet. D'autres lexicographes (LA CHÂTRE t. 1 1865, Lar. 19e, LITTRÉ) ont, dans ce même ex., attribué le sens de « administration municipale » qu'ils considèrent comme vx ou inus. Ce dernier sens est enregistré aussi, mais non accompagné d'ex., ds GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e.
B. Chez les Chartreux, l'office des morts divisé en neuf leçons.
Rem. Sens attesté p. ex. ds Ac. Compl. 1842, LITTRÉ, DG.
Étymol. ET HIST. — 1285 liturg. Agente « livre employé pour l'office des morts en partic. chez les Chartreux » (Déc. 1285, Invent. des ornem. de l'église St Brice, A. Tournai ds GDF. Compl. : I breviare en I volume, et II meseus; et III sautiers et II greeus, et I tropier, et une agente); 1382 id. agende (cité par DELB., Rec. ds DG).
Empr. au b. lat. agenda (plur. neutre de l'adj. verbal du verbe agere), littéralement « choses à faire », d'abord « office divin » CONC. CARTH. an. 390, can. 9 ds BLAISE 1954 : agenda celebrare; spéc. « office des morts » (agenda, subst. fém. sing.), Vita Galli, Rerum meror., IV, 271, 5, ibid. :pro anima Columbani agenda missarum celebratur; p. ext. « livre employé pour tel office rituel » Catal. Thes., éd. Heinemann, I1, 175 ds Mittellat. W. s.v., 402, 19 : una agenda cum epistolario et baptisterio.
Encyclopédie Universelle. 2012.