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cors

cors
n. m. pl. V. cor 1, sens II.

⇒CORS, subst. masc. plur.
Ramifications de la tige centrale de la ramure d'un cerf permettant de déterminer l'âge de l'animal.
P. méton. Numéral + cors. Animal qui porte tant de cors. Un massacre de cerf dix cors épanouissait son bois (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 6). On ne tarde pas à lever un cerf de quatre cors, qui détale aussitôt (FARAL, Vie temps St Louis, 1942, p. 36).
Un dix-cors. Cerf qui a atteint sa septième année :
... il se trouva mettant aux abois dans la forêt de Senlis un dix-cors (...). Le roi chassait en même temps (c'était Louis XV) et comme ses meutes allaient attaquer le cerf, il les arrêta...
VIGNY, Mémoires inédits, 1863, p. 42.
Prononc. et Orth. :[] Ds Ac. depuis 1694. Homon. cor, corps. Fait partie des mots dans lesquels s final est muet : convers, divers, envers, pervers, revers, travers, univers, vers, ailleurs, plusieurs, alors, cors, dehors, fors, hors, mors (de cheval), recors (d'huissier), débours, concours, cours, discours, parcours, rebours, recours, secours, toujours, velours, dans, (je, tu) sers, meurs, sors, etc. (cf. FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 425). Étymol. et Hist. 1354-76 cors plur. (H. DE FERRIÈRES, Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 4, 58). Spécialisation de sens de l'a. fr. cor(n) « corne d'un animal » [lang. biblique, symbole de force, de puissance, début XIIe s. Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, p. 234, 1 : cuer pour corn : exaltatum est cornu meum; 1174-76, G. DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, 1187 ds T.-L.] 1314-20 Fouke Fitz Warin, éd. L. Brandin, 63, 8, issu du lat. cornu, v. cor (de chasse). Bbg. HATCHER (A. G.). Son cors in Old Fr. In : [Mél. Singer (Samuel)]. — Durham, 1941, pp. 63-88.

Encyclopédie Universelle. 2012.