Robinson
(Emmanuel Goldenberg, dit Edward G.) (1893 - 1973), acteur de cinéma américain d'origine roumaine. Petit, trapu, il incarna souvent des gangsters durs, intelligents et amers, ou des policiers: Little Caesar (1930), la Femme au portrait (1944), Key Largo (1948), le Kid de Cincinnati (1965).
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Robinson
(Walker Smith, dit Ray Sugar) (1920 - 1989) boxeur américain poids moyen.
⇒ROBINSON, subst. masc.
A. — Vx, fam. Grand parapluie. (Dict. XIXe s.).
B. — Personne qui vit seule dans la nature, à l'écart du monde. Ils auraient voulu, comme deux Robinsons, vivre perpétuellement dans ce petit endroit, qui leur semblait, en leur béatitude, le plus magnifique de la terre (FLAUB., Mme Bovary, t. 2, 1857, p. 104).
REM. 1. Robinsoniser, verbe intrans., rare. Vivre dans l'isolement, à la manière de Robinson. Les quatre premiers types [l'homme esthétique, économique, théorique, religieux] pourraient à leur gré robinsoniser, les deux derniers [l'homme de la puissance, l'homme social] sont spécifiquement sociaux (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 59). 2. Robinsonisme, subst. masc., rare. Fait de vivre dans l'isolement économique et social. L'occupation avait ramené la Bresse au stade du « robinsonisme » (VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p. 140). 3. Robinsonnade, robinsonade, subst. fém. Théorie selon laquelle il est possible de vivre dans l'isolement, à la manière de Robinson; récit d'aventures dans la nature à la manière de celles de Robinson. Il y a longtemps que les robinsonades, comme on les appelle, sont un objet de moquerie. L'île déserte, et les naufragés, pour lesquels l'argent n'est rien, cela est trop loin de nos chèques et de nos comptes en banque (ALAIN, Propos, 1934, p. 1203). 4. Robinsonner, verbe intrans., hapax. Synon. de vagabonder. Dix-sept ans! — On se laisse griser (...) Le cœur fou robinsonne à travers les romans (RIMBAUD, Poés., 1871, p. 72).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1. 1845-1846 « parapluie » (BESCH.); 2. 1857 « personne vivant seule, à l'écart du monde » (FLAUB., loc. cit.). Du n. Robinson (Crusoë) héros de De Foe, 1 usité dep. la représentation en 1805 d'une pièce de GUILBERT DE PIXERÉCOURT, Robinson Crusoë, dans laquelle Robinson apparaissait avec son grand parasol. Bbg. BONN. 1920, p. 184. — PAULI 1921, p. 89; 77 (s.v. robinsonnade).
robinson [ʀɔbɛ̃sɔ̃] n. m.
ÉTYM. Mil. XXe; du n. propre Robinson (Crusoé), héros de De Foe.
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♦ Personne qui vit seule dans la nature (surtout au plur., dans des locutions).
0 Depuis huit mois, nous vivons dans le Pacifique sans en être saturés, loin de là. Nous avons pleinement joui de chaque escale : Galapagos où nous avons connu une vie de robinsons décontractés pendant six semaines.
Bernard Moitessier, Cap Horn à la voile, p. 177.
Encyclopédie Universelle. 2012.