⇒INACCOUTUMANCE, subst. fém.
A. — Manque d'habitude. L'inaccoutumance à un climat, à un mode de vie (Lar. Lang. fr.). Eux qui, de Reims à Mouzon, avaient marché si mal, alourdis d'inaccoutumance, se révélaient comme les mieux disciplinés (ZOLA, Débâcle, 1892, p. 280).
B. — PSYCHO-PHYSIOL. Manque d'accoutumance. L'inaccoutumance à un médicament (Lar. Lang. fr.).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1602 inaccoustumance « manque d'habitude » (HULSIUS — 1677, MIEGE; de nouv. au XIXe s. 1834 (BOISTE); 1867 « défaut d'accoutumance » (LITTRÉ). Dér. de accoutumance; préf. in-1.
inaccoutumance [inakutymɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1602, inaccoustumance; 1677, repris XIXe; de 1. in-, et accoutumance.
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♦ Rare. Absence d'accoutumance (à qqch.). || L'inaccoutumance à un climat. || L'inaccoutumance à un médicament.
0 Beaucoup de ces jeunes soldats arrivaient de Toulon, de Rochefort, ou de Brest, à peine instruits, sans avoir jamais fait le coup de feu; et depuis le matin, ils se battaient avec une bravoure, une solidité de vétérans. Eux qui, de Reims à Mouzon, avaient marché si mal, alourdis d'inaccoutumance, se révélaient comme les mieux disciplinés, les plus fraternellement unis d'un lien de devoir et d'abnégation, devant l'ennemi.
Zola, la Débâcle, t. I, p. 280.
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CONTR. Accoutumance.
Encyclopédie Universelle. 2012.