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ignescent

⇒IGNESCENT, -ENTE, adj.
Rare et littér. En feu, incandescent. Une averse de brandons ignescents (VERNE, 500 millions, 1879, p. 146). L'arche de David était devant moi. Elle étincelait d'une intérieure clarté et comme un incendie joyeux montrait des lueurs pourpres (...). Ses murs ignescents apparaissaient au lointain comme la paroi lumineuse d'un paysage (KAHN, Conte or et sil., 1898, pp. 54-55).
Prononc. : [], fém. [-], ds LITTRÉ. Étymol. et Hist. 1. 1774-89 fig. « ardent, enflammé » (BEAUMARCHAIS, Mém,. t. 2, p. 4); 2. 1798 « qui produit du feu, qui s'embrase » (C. F. SCHWAN, Suppl. au dict. de la lang. all. et fr.). Mot de formation sav. d'apr. le part. prés. lat. ignescens, du lat. class. ignescere « prendre feu, s'enflammer ».

ignescent, ente [iɲesɑ̃, ɑ̃t; ignesɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. 1798; av. 1789, Beaumarchais, au fig.; du lat. ignescens, p. prés. de ignescere « brûler ».
Didact., rare. Qui prend feu; qui est en feu. Enflammé.
0 Il ne fit que traverser, au péril de sa vie, la salle emplie de fumée, sous une averse de brandons ignescents, de poutres calcinées, qui, par miracle, ne l'atteignirent pas, et, au moment où le toit s'effondrait au milieu d'un feu d'artifice d'étincelles, que le vent emportait jusqu'aux nuages, il s'échappait par une porte opposée qui s'ouvrait sur le parc.
J. Verne, les Cinq cents Millions de la Bégum, IX, p. 156.

Encyclopédie Universelle. 2012.