⇒GENESTROLLE, subst. fém.
Variété de genêt autrefois employée pour la fabrication d'une teinture jaune. Synon. genêt des teinturiers (cf. BAUDRILLART, Nouv. manuel forest., t. 1, 1808, p. 338). Les jaunes faits avec la sarrette, la génestrolle [sic], le bois jaune, la gaude et le fenugrec (BERTHOLLET, Art teint., t. 1, 1804, p. 336).
Prononc. et Orth. : []. Avec 2 l ds Ac. 1762-1932 (cf. aussi NOD. 1844, LITTRÉ). Avec 1 l ds GATTEL 1841, BESCH. 1845. Les 2 graph. sont admises ds DG et Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1671 genestrolle (Instit. gén. pour la teinture, p. 73 ds ROLL. Flore t. 4, p. 102). Empr. au prov. genestrol(l)o (ROLL. op. et loc. cit.; MISTRAL), dér. de genestro corresp. à genestre lui-même issu de geneste, v. genêt, avec r p. anal. avec les mots en -estra (DEAF 482); cf. le m. fr. geneterole XVe-XVIe s. (J. de bot. 1804 ds DG; v. aussi ROLL. op. cit.; p. 103), dér. de geneste, suff. -ole.
ÉTYM. 1671, genestrolle; genestrole, 1900; provençal genestrolo, de l'anc. provençal genesta « genêt ».
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♦ Variété de genêt, appelée vulgairement genêt des teinturiers et, scientifiquement, Genista tinctoria, qui fournit une matière tinctoriale jaune utilisée autrefois par les teinturiers.
Encyclopédie Universelle. 2012.