⇒GAUSSERIE, subst. fém.
Littér. et vieilli. Moquerie, raillerie. Il l'a dit par gausserie (Ac. 1835, 1878). Le clerc le plus sombre est toujours travaillé par un besoin de farce et de gausserie (BALZAC, Début vie, 1842, p. 441). Mauvais raillard et faiseur de gausseries que vous êtes, dit Léandre, vous poussez ma modestie à bout (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 133). Par sa raillerie, sa gausserie, sa ferme décision de n'être jamais dupe, il [Th. Gautier] est un peu Français; mais s'il était tout à fait Français, il ne serait pas poëte (BAUDEL., Art romant., Gautier, 1859, p. 480).
Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. de 1694 à 1878. Étymol. et Hist. 1552 (Gruget, trad. de P. MESSIE, Diverses Leçons, 150b, éd. 1556 d'apr. H. Vaganay ds Rom. Forsch. t. 32, p. 70). Dér. de gausser; suff. -erie.
]. Ds Ac. de 1694 à 1878. Étymol. et Hist. 1552 (Gruget, trad. de P. MESSIE, Diverses Leçons, 150b, éd. 1556 d'apr. H. Vaganay ds Rom. Forsch. t. 32, p. 70). Dér. de gausser; suff. -erie.
gausserie [gosʀi] n. f.
ÉTYM. Mil. XVIe; de gausser.
❖
♦ Vx (langue class.). ⇒ Moquerie, raillerie.
Encyclopédie Universelle. 2012.