Akademik

cérulé

⇒CÉRULÉ, ÉE, adj.
Rare et littér. D'un bleu vif, d'un bleu d'azur :
Quand il [l'arbre] fut orné des oiseaux cérulés qui laissaient pendre leurs ailes, ses fruits parurent d'une pourpre éclatante, tandis que l'arbre semblait avoir poussé tout à coup un feuillage d'azur.
CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 1, 1848, p. 264.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1550 (GUY DE LA GARDE, Histoire du Phœnix ds HUG.) — 1615, E. BINET, Essay sur les Merveilles de nature, d'apr. L. Tolmer ds Fr. mod., t. 14, p. 284. Repris en 1814 (BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, p. 257 : la flamme cérulée des aurores boréales). Empr. au lat. caeruleus, a, um « bleu [comme le ciel] » prob. dér. en -ulus (cf. la forme caerulus) + -eus de caelus (ciel) avec dissimilation en -r- du premier -l- (ERN-MEILLET, s.v. caerulus; LEUMANN-HOFMANN-SZANTYR, Lateinische Grammatik, Münich, 1963, vol. 1, p. 206). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. DARM. 1877, p. 178.

cérulé, ée [seʀyle] adj.
ÉTYM. 1516; lat. caeruleus « bleu (comme le ciel) », de cælum. → Ciel.
Littér., rare. D'un bleu d'azur. Céruléen. || « Ces oiseaux cérulés qui laissaient pendre leurs ailes » (Chateaubriand, in T. L. F.).
DÉR. Céruléen.

Encyclopédie Universelle. 2012.