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culmen

⇒CULMEN, subst. masc.
ANAT. ,,Portion la plus élevée du vermis supérieur du cervelet, située en avant du sillon primaire`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Synon. éminence du vermis supérieur. Les lobules du vermis (...), le monticule, divisé lui-même en culmen, antérieur, et décline, postérieur (GÉRARD, Anat. hum., 1912, p. 308).
Rem. 1. Nouv. Lar. ill. Suppl. 1907, Lar. 20e, Lar. encyclop. et QUILLET 1965 attestent aussi le mot au sens de « point le plus élevé d'une montagne, d'un massif ». 2. La docum. atteste un emploi fig. du mot, au sens de « ce qu'il y a de mieux », qui constitue, vraisemblablement, un emprunt au lat. culmen au sens fig. de « l'apogée, le plus haut point ». Toi, donne, il faut, quelque chose de rare, de l'exquis, une fileuse nouvelle, longue, ou bien deux ou trois courtes, mais une longue vaudrait infiniment mieux. Nous comptons absolument sur toi. Il faut que ce dernier numéro soit le seul — le culmen — hein! c'est entendu? (GIDE, Corresp. [avec Valéry], 1891, p. 139).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1891, supra. Mot lat. culmen « sommet (d'une montagne) ». Fréq. abs. littér. :1.

culmen [kylmɛn] n. m.
ÉTYM. 1906; culm, 1904, in Rev. gén. des sc., no 16, p. 793; au fig., 1891; mot lat. culmen, -inis. → Culminer.
1 Géogr. (rare). Sommet (d'une montagne, etc.). Cime.
2 Fig., littér. Apogée, comble, sommet.
0 (…) le culmen de la conscience n'est que l'apparence de l'indépendance des objets d'avec le moi, l'invariance du monde quant à son soutien (…)
Valéry, Cahiers, Pl., t. II, p. 279.

Encyclopédie Universelle. 2012.