⇒CITRE, subst. masc.
BOT. Variété de pastèque :
• Je les vois encore [les Pères blancs], à la procession de la Fête-Dieu, défilant tristement dans leurs capes rapiécées, pâles, maigres, nourris de citres et de pastèques...
A. DAUDET, Lettres de mon moulin, 1869, p. 219.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s. « fruit du cédratier » (ALDEBRANDIN DE SIENNE, Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 55, ligne 16) — 1596 (PISANELLI, Traité de la nature des viandes, p. 90 ds ROLL. Flore, t. 4, p. 3); 2. a) 1314 semence de citre « semence d'oranger ou de cédratier » (H. DE MONDEVILLE, éd. A. Bos, 1788) — 1600 [éd. 1605] « espèce de citrouille » (O. de Serres ds HUG.), repris par BESCH. 1845; b) 1869, supra ex. Empr. soit au lat. médiév. cetrus (« thuya » et « cédratier » en lat. class.) « fruit du cédratier », XIe s. ds Mittellat. W. s.v., 654, 45 et 46; soit au b. lat. citrum, v. citron.
citre [sitʀ] n. m.
ÉTYM. 1600, « espèce de citrouille »; « fruit du cédratier », XIIIe; du lat. médiéval cetrus « fruit du cédratier », ou du bas lat. citrum.
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♦ Régional. Pastèque à chair blanche.
Encyclopédie Universelle. 2012.