⇒BUISSONNEMENT, subst. masc.
A.— Action de couvrir (un terrain) avec des buissons. Les prédilections des populations pour les mises en défends temporaires, les barrages, les digues, le gazonnement et le buissonnement, de préférence au reboisement proprement dit (CHEVANDIER, Journ. offic. 18 janv. 1875, p. 453, 3e col. dans LITTRÉ Suppl.).
B.— Fait de se présenter sous forme de buisson. Un buissonnement de ciguës, de pariétaires, de ronces (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 11).
— P. anal. Le buissonnement des favoris (MALÈGUE, Augustin,t. 1, 1933, p. 118).
— P. métaph. Ce buissonnement de questions régressives (MOUNIER, Traité du caractère, 1946, p. 667).
1re attest. 1875, supra; dér. de buissonner. suff. -ment1. — Seule transcr. dans LITTRÉ : bui-so-ne-man. — Fréq. abs. littér. : 3.
buissonnement [bɥisɔnmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1875; de buissonner.
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♦ Rare. Action de buissonner (2.).
Encyclopédie Universelle. 2012.