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buffe

⇒BUFFE, subst. fém.
Vx. Gifle, coup violemment appliqué. Envoyer une buffe. Elle se voyait déjà distribuant aux Bohêmes renégats et païens bonnes buffes et bons torchons (A. FRANCE, Vie de Jeanne d'Arc, 1908, p. 130).
Rem. Attesté dans Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e. GUÉRIN 1892.
1re attest. ca 1200 bufe (Renaut de Montauban, 51, 24 dans T.-L.), qualifié de ,,vieux mot`` dep. Trév. 1704; orig. obsc.; prob. d'orig. onomatopéique d'une racine buff- exprimant l'idée de gonflement puis de bruit (bouffe), FEW t. 1, p. 597b.
BBG. — HOPE 1971, p. 169. — SNEYDERS DE VOGEL (K.). Buffe. Neophilologus. 1958, t. 42, pp. 72-73. — SPITZER (L.). Etymologische Miszellen. Neuphilol. Mitt. 1923, t. 24, n° 7/8, p. 156. — TREMAUD (H.). Les Fr. jouent aux quilles (des quilles au baton au bowling). Paris, 1964, p. 134. — WIND 1928, p. 125.

buffe [byf] n. f.
ÉTYM. V. 1200, bufe; orig. obscure, probablt du rad. onomatopéique buff- exprimant l'idée de gonflement, puis de bruit.
Vx et par archaïsme. Gifle, coup violent.

Encyclopédie Universelle. 2012.