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bien-vivre

⇒BIEN-VIVRE, subst. masc.
(Goût, art d'une) vie correctement, sagement réglée ou facilement, plaisamment menée, etc. Le bien-vivre et les jouissances domestiques (Mme DE STAËL, De l'Allemagne, t. 1, 1810, p. 104); la jovialité des instincts et du bien-vivre (MOUNIER, Traité du caractère, 1946, p. 254); la garde de la santé, de la moralité, du bien-vivre et du bien-être de la collectivité (PERROUX, L'Écon. du XXe s., 1964, p. 403).
Rem. Sert de subst. à a) vivre bien « vivre décemment » b) être bon vivant; d'où les 2 accept., d'ailleurs imparfaitement distinctes.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1595 bien vivre « bonne vie, vie vertueuse » (MONTAIGNE, Essais, II, 33 dans HUG.).
Composé de bien, adv. et de vivre, inf. substantivé. Cf. m. fr. bien-vivant « celui qui vit conformément aux préceptes de la religion » (1464-1605 dans FEW t. 14, p. 579a, s.v. vivere).

bien-vivre [bjɛ̃vivʀ] n. m. invar.
ÉTYM. 1595, Montaigne; de bien, et vivre.
Vieilli ou littér. Goût, art du bien-être sous toutes ses formes, dans la conduite de la vie.

Encyclopédie Universelle. 2012.