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bicherie

⇒BICHERIE, subst. fém.
A.— Monde des biches, des femmes entretenues. Synon. cocottes :
Au retour, rencontré en équipages fringants, roses aux oreilles des chevaux, toutes les biches, toute la haute bicherie de Paris, plus régnantes, plus triomphantes que jamais, ...
E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1863, p. 1269.
Rem. Noté néol. dans GUÉRIN 1892 et vx dans Lar. 20e.
B.— Au plur., rare. Cajoleries. Les bicheries du chien (RENARD, Nos frères farouches, 1910, p. 11).
1re attest. 1863 (supra ex.); dér. de biche étymol. 2 a, suff. -erie. Seule transcr. dans LAND. 1834 : biche-rî. Fréq. abs. littér. : 1.

bicherie [biʃʀi] n. f.
ÉTYM. 1863, Goncourt; de biche.
Vieux.
1 L'univers des demi-mondaines, des femmes entretenues.
1 Et pas de souillons; des filles de théâtre, la haute bicherie.
Alphonse Daudet, l'Immortel, p. 101 (1883).
2 N. f. plur. Câlineries, cajoleries.
2 Aujourd'hui, dit-elle, il aime mieux se faire lécher par son chien que par moi; mais qu'il ne vienne pas ensuite mettre sa figure contre la mienne, je n'ai pas besoin qu'il me rende les bicheries du chien !
J. Renard, Nos frères farouches, Ragotte, Pl., t. II, p. 325-326.

Encyclopédie Universelle. 2012.