⇒ANHÉLANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.— Part. prés. de anhéler.
II.— Adjectif
A.— [En parlant du souffle, de la respiration] Difficile, pénible.
♦ Une voix anhélante. Une voix entrecoupée par une respiration saccadée et difficile :
• 1. Et presque aussitôt, j'entends, montant de l'escalier, une voix anhélante, qui me dit : « Ah! c'est vous, c'est vous... je viens. » Et je vois mon pauvre de Nittis avec la figure d'un vilain jaune et une inquiétude hagarde des yeux, dont j'ai peur.
E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1884, p. 366.
B.— [En parlant d'une pers.] Essoufflé, hors d'haleine :
• 2. ... et les bons gros curés rougeauds, anhélants, poussant devant eux leurs vastes bedaines surmenées, trouvaient encore la force de crier...
A. DAUDET, Le Nabab, 1877, p. 225.
— P. métaph. Affaibli, épuisé :
• 3. ... et puisque la terre fatiguée, anhélante, repousse tous les ans dans ses moissons (...) pourquoi nous (...) ne pourrions-nous aussi refleurir...
G. KAHN, Le Conte de l'or et du silence, 1898, p. 358.
STAT. — Fréq. abs. littér. :3.
BBG. — RHEIMS 1969.
anhélant, ante [anelɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. Av. 1866; du p. prés. de anhéler.
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♦ Littér. Qui anhèle. || Respiration anhélante. ⇒ Essoufflé, haleine (hors d'). || Voix anhélante, entrecoupée par une respiration accélérée. On trouve aussi anhéleux, euse [anelø, øz] (vieilli).
Encyclopédie Universelle. 2012.