⇒AILLÉE, subst. fém.
Région. ,,Morceau de pain recouvert de fromage ou de beurre, après avoir été frotté d'ail.`` (J.-M. ROUGÉ, Le Folklore de la Touraine, 1943) :
• [Le roi s'assit à table] où on lui servit un grand plat d'aillée.
G. D'ESPARBÈS, Le Roi, 1901, p. 252.
Étymol. ET HIST. — 2e moitié XIIIe s. « sauce à base d'ail pilé » (Vie des Pères, Bibl. nat., 23.111, f° 32 d ds GDF. : Quant ele est bien aoilliee De vins, de morsiaus et d'ailliee). — 1606, Folengo ds HUG. Cf. aussi aillie.
Dér. de ail; suff. -ée; le -i- précédant le suff. n'a d'autre fonction que de contribuer à figurer la mouillure du l.
aillée [aje] n. f.
ÉTYM. XIIIe; de ail.
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♦ Régional (Cuis.). Croûton de pain frotté d'ail (⇒ Aillade), recouvert ensuite de fromage ou de beurre.
Encyclopédie Universelle. 2012.