⇒AFFOLAGE, subst. masc.
A.— BOT. ,,État d'une plante qui présente des anomalies dans sa descendance`` (Lar. 3) ou ,,qui produit des mutations, ou dont la descendance paraît désordonnée`` (Lar. encyclop.).
B.— HORTIC. (cf. affoler1 II B). ,,Maladie des anémones qui les fait pousser en feuilles et les empêche de fleurir.`` (Ac. Compl. 1842).
Rem. Même déf. ds BESCH. 1845 (qui regrette la disparition du sens originel du mot ,,passion qui fait perdre l'esprit, folie d'amour``), ds LITTRÉ, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e.
Prononc. — Seule transcription ds LITTRÉ : a-fo-la-j'.
Étymol. ET HIST. — XVe s. « folie » (Chanson du XVe s. ds BESCH. 1845 : Las! si j'avais pouvoir d'oublier sa beauté, son bien dire et son tant doux regarder, finirais mon martyre. Mais, las! mon cœur, je n'en puis ôter, et grand affolage m'est d'espérer); attest. isolée. Emploi techn. mod., supra.
BBG. — BOISS.8.
affolage [afɔlaʒ] n. m.
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♦ Bot., hortic. État d'une plante qui présente des anomalies génétiques. — Spécialt. || Affolage des anémones : anomalie qui les fait se développer en feuilles, sans fleurir.
Encyclopédie Universelle. 2012.