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MÉTHODISME
MÉTHODISME

Voltaire déclarait: «On est si tiède en Angleterre qu’il n’y a plus guère de fortune à faire pour une religion nouvelle ou renouvelée.» De fait, dans les premières décennies du XVIIIe siècle, ce pays semblait être en proie à un affaiblissement des convictions et du sentiment religieux. Le clergé de l’Église anglicane se montrait assez souvent apathique et mondain; il formait la clientèle d’évêques dont la nomination comportait presque toujours une composante politique. Les «dissidents» eux-mêmes traversaient une époque de crise. Cependant, la religiosité du peuple restait plus forte qu’il n’y paraissait, et, en 1739, George Whitefield puis John Wesley entreprirent avec succès la première campagne d’évangélisation moderne menée dans un pays de chrétienté. Le méthodisme était né; il fut, au sein du protestantisme, le dernier mouvement d’opinion qui ait réussi à fonder des institutions durables et l’influence de ses idées atteignit la majorité des courants issus de la Réforme.

John Wesley et la fondation du méthodisme

Né en 1703 au presbytère d’Epworth (comté de Lincoln), John Wesley, le fondateur du méthodisme, était le treizième enfant d’un pasteur non conformiste entré dans l’Église anglicane. Sa mère qui lui inculqua sa ferveur et son goût de la discipline se méfiait de la théologie calviniste de la prédestination et professait des doctrines «perfectionnistes». En 1726, J. Wesley, fellow à Oxford, donna une conférence sur la théologie du Nouveau Testament. De 1727 à 1729, il fut le suffragant de son père, tandis que son frère Charles, de cinq ans son cadet, réunissait un petit cercle d’étudiants «pieux» dont John, à son retour à Oxford, prit la direction. Les membres de ce holy club , qui pratiquaient la lecture régulière de la Bible et d’autres livres religieux, et qui faisaient des visites aux malades et aux pauvres, reçurent par dérision le sobriquet de «méthodistes».

En 1735, John et Charles Wesley, ordonnés prêtres anglicans, partirent avec deux amis évangéliser les Indiens de Géorgie aux États-Unis. Ils n’y eurent guère de contacts qu’avec les immigrants et leur voyage fut un échec. Cependant, leur rencontre avec des moraves contribua à leur évolution spirituelle. De retour à Londres, John fréquenta la communauté morave et, sous l’influence de leur chef Böhler, il estima avoir fait «l’expérience du Salut». Le 24 mai 1738, à 20 h 30, lors d’une «réunion fervente» – dont l’importance réelle sur son évolution spirituelle est, aujourd’hui encore, très discutée –, il eut l’intime assurance que ses péchés lui étaient remis et «sentit son cœur s’échauffer étrangement». Cette sorte de conversion brusque qui consiste en un changement intérieur soudain et non en un passage de l’incrédulité à la foi, ou d’une religion à une autre, deviendra une caractéristique du méthodisme et d’autres mouvements du «Réveil».

Le 17 février 1739, à Kingswood, près de Bristol, le collaborateur de Wesley, George Whitefield (1714-1770), eut l’idée profondément novatrice de prêcher du haut d’un terril à deux cents mineurs. Les jours suivants, l’auditoire atteignit plusieurs milliers de personnes appartenant toutes aux classes populaires. Wesley, invité par son assistant à venir lui-même assurer ces prédications, hésita un moment: «J’étais tellement attaché, avoua-t-il, à tout ce qui concerne le décorum et l’ordre.» Mais il accepta cependant et, durant cette année 1739, environ cinq cents meetings, presque tous en plein air, eurent lieu, qui suscitèrent de nombreux échos dans la région de Bristol et à Londres.

Bien que Wesley ne cherchât nullement à rompre avec l’Église officielle, dès le départ son action se situa en dehors d’elle. Les paroisses refusaient d’accueillir ces ouvriers dépourvus de bonnes manières; des évêques ou des vicars dénonçaient l’entreprise des méthodistes et de nombreux pamphlets étaient diffusés contre les «novateurs». Dès juillet 1739, les assemblées méthodistes furent marquées par des phénomènes de prostration physique, de larmes, de cris de douleur ou de joie, de frémissements convulsifs. La hiérarchie anglicane y trouva une raison supplémentaire d’hostilité vis-à-vis du mouvement. Certains moraves, dirigés par l’Alsacien Molther, blâmèrent également une telle exaltation. Ce dernier propageait, au sein des jeunes communautés méthodistes, l’idéal du pauvre pécheur vivant uniquement avec le sens de son propre dénuement et attendant, sans prier ni agir, la lumière nouvelle de Dieu. Malgré le rappel de Molther en Allemagne par Zinzendorf, la rupture avec les moraves devint inévitable.

Mais bientôt une scission s’opéra à l’intérieur même du méthodisme. Whitefield adhéra à la doctrine de la prédestination telle que l’enseignait Calvin, tandis que pour Wesley, qui était de tendance arminienne, celle-ci ne pouvait être prouvée par l’Écriture; dans un sermon resté célèbre (La Libre Grâce , Bristol, 1740), il traita même ce dogme d’«horrible blasphème». Les disciples de Whitefield, nombreux notamment au pays de Galles, prirent de plus en plus d’autonomie et furent dotés de chapelles et d’un séminaire par Selina Hastings, comtesse de Huntingdon.

Wesley et Whitefield, qui gardèrent toutefois de bonnes relations mutuelles, adoptèrent également des vues divergentes en matière d’organisation. Le second, qui fut essentiellement un grand prédicateur et redonna vie à beaucoup d’églises en Grande-Bretagne et en Amérique, ne s’occupa guère d’édifier un organisme ecclésiastique capable de lui survivre. Wesley, par contre, se révéla organisateur hors pair. Il institua, à l’imitation des moraves, un système fondé sur la «classe», petit groupe d’une douzaine de personnes surveillées par un leader et se réunissant chaque semaine pour s’édifier mutuellement. Il s’agissait de créer une sorte de mission intérieure destinée à insuffler à l’Église établie un enthousiasme vraiment chrétien. Mais certains méthodistes quittèrent le mouvement pour adhérer aux sectes non conformistes. D’autre part, l’hostilité de la majorité de la hiérarchie anglicane, quoique moins violente, conduisait peu à peu le méthodisme à la rupture; et, quand Wesley mourut, en 1791, le mouvement, malgré le vœu de son fondateur, était en train de devenir une organisation ecclésiastique complètement autonome.

Expansion, scissions et regroupements

Le méthodisme s’organisa selon un principe centralisateur: plusieurs sociétés locales formaient un «circuit» dirigé par deux ou trois prédicateurs itinérants et un superintendant; le district rassemblait cinq à dix circuits. En 1784, Wesley avait nommé une «conférence» de cent prédicateurs qu’il convoqua ensuite annuellement. La grande majorité des prédicateurs étaient originellement des laïcs, ce qui accentua l’hostilité de l’Église établie et créa des difficultés avec le pouvoir civil. Leur ministère itinérant, dont Wesley avait donné lui-même l’exemple, permit à la nouvelle organisation de se développer rapidement. À la mort de son fondateur, le méthodisme était déjà la communauté dissidente la plus nombreuse, mais de nouvelles scissions ne tardèrent pas à éclater.

En Grande-Bretagne, les divisions survenues après 1791 furent motivées par des différences dans la manière de concevoir l’autorité ecclésiastique ou dans les usages liturgiques. De son vivant, Wesley dominait assez autoritairement la conférence, mais par la suite des luttes d’influence se firent jour et il fut décidé que la présidence changerait chaque année. Peu à peu la thèse du pastorat collectif l’emporta, puis, bien plus tard il est vrai, des laïcs furent admis à siéger à la conférence et, au milieu du XXe siècle, ils formeront la moitié de ses membres. La lenteur de ce mouvement de démocratisation provoqua des schismes et notamment la création de la Nouvelle Connexion méthodiste (1797) et des Méthodistes primitifs d’Angleterre (1812). D’autres dissidents se groupèrent en 1857 dans l’Église libre méthodiste unie. Un processus de réunification se trouvait ainsi amorcé. En 1907, plusieurs branches du méthodisme constituèrent l’Église méthodiste unie, qui devint, en 1932, après un nouvel apport, l’Église méthodiste.

Depuis leur indépendance, les États-Unis étaient pratiquement dépourvus d’un ministère anglican. Thomas Coke, que Wesley, se comportant en évêque charismatique, ordonna surintendant, deviendra évêque de l’Église méthodiste épiscopale fondée à Baltimore en 1784. Les succès rapides du méthodisme dans le Nouveau Monde s’expliquent par l’activité itinérante des ministres wesleyens et aussi par le caractère vibrant et sentimental de leur prédication. Mais, là encore, des schismes se produisirent; de nouvelles organisations comme l’Église méthodiste protestante se caractérisèrent par la mise en question de l’épiscopalisme. À partir de 1840, le problème de l’esclavage scinda en deux l’Église épiscopale. À la fin du XIXe siècle, un rapprochement s’esquissa, mais il progressa lentement, les méthodistes du Sud craignant l’influence des méthodistes noirs au sein de la future Église unie. Cependant, à Kansas City, en mai 1939, une conférence d’union donna naissance à l’Église méthodiste, qui devint l’une des confessions protestantes les plus importantes des États-Unis.

Il faut noter aussi que, si le méthodisme américain insista, jusqu’à la guerre civile, sur l’expérience de la sanctification et sur les manifestations physiques et psychiques qui l’accompagnaient, il prit ensuite ses distances à l’égard de pratiques qui lui semblaient trop émotionnelles. Il était devenu «respectable» et jouissait d’une certaine prospérité. Ceux qui voulurent poursuivre la tradition primitive fondèrent des Églises dissidentes (Holiness Church), dont les plus connues furent la Pilgrim Holiness Church et la Church of the Nazerene.

La structure du camp meeting permit d’offrir un refuge religieux aux Américains mal à l’aise dans une société qui s’industrialisait. Des adhérents d’autres dénominations furent attirés par le mouvement. Mais peu à peu une «routinisation» se produisit, correspondant à une certaine ascension sociale de la plupart des adeptes. Depuis plusieurs décennies la majorité des Holiness Churches se sont dotées d’une administration ecclésiastique qui est certes efficace, mais qui a introduit dans ces Églises les méthodes bureaucratiques utilisées par le monde des affaires et par bien d’autres dénominations religieuses américaines.

Le méthodisme se développa également en Irlande, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande. Il entreprit un effort d’évangélisation dans des pays où la communauté protestante était peu nombreuse, comme en France et en Italie, ou inexistante, comme au Brésil et au Portugal. Il se livra également à une importante activité missionnaire (la mission méthodiste anglaise date de 1813 et celle de l’Église épiscopale de 1819). À la fin des années quatre-vingt, le méthodisme compte environ cinquante millions de membres, dont la plupart se regroupent dans la Conférence œcuménique méthodiste.

Tendances caractéristiques du méthodisme

Le méthodisme se caractérise par l’insistance qu’il met sur la sanctification, par le rôle important qu’il joue au sein de l’œcuménisme et, pour certains, malgré ses efforts d’évangélisation auprès des classes populaires, par une relative timidité en matière sociale.

La théologie méthodiste, qui se fonde sur les sermons de Wesley, ne diffère pas, pour l’essentiel, des Trente-Neuf Articles de la Réforme anglaise. Toutefois, le mouvement se divise entre calvinistes et arminiens. D’autre part, face à l’extrémisme morave de la foi seule, Wesley élabora une doctrine de la sanctification qui fut très controversée et qui prétendait conserver l’enseignement de Luther: Dieu nous justifie de sa propre miséricorde par les seuls mérites de son Fils; c’est par la foi que nous saisissons cette promesse. Mais, en même temps, Wesley réintégra la notion d’œuvre dans le concept même de foi. Ses adversaires l’accusèrent alors de considérer les œuvres comme un complément indispensable de la foi et non comme un simple développement de celle-ci. Pour Wesley, qui ne céda pas devant ces attaques, si François de Sales avait ignoré la nature de la justification, il avait rendu compte de la sanctification d’une manière authentiquement scripturaire. Selon G. Cell, le fondateur du méthodisme voulait ainsi réaliser la synthèse de la doctrine protestante de la grâce et de l’éthique catholique de la sainteté. J. Orcibal a mis en lumière l’influence de certains courants catholiques mystiques continentaux sur la pensée de Wesley.

Les diverses tendances du méthodisme continuent de lier foi justifiante et foi sanctifiante. La sanctification n’est pas seulement l’accomplissement d’actions bonnes, elle est essentiellement une «disposition de l’âme» qu’on acquiert progressivement.

Si, par là, le méthodisme a adopté une position qui a souvent été considérée comme catholicisante, il se trouve, d’autre part, par sa théologie, son organisation et ses préoccupations pratiques, à la charnière de différents courants du protestantisme. Certains de ses adeptes adhérèrent ensuite à diverses dénominations baptistes ou indépendantes auxquelles ils donnèrent une impulsion nouvelle. En outre, au sein de l’Église anglicane, des clergymen poursuivirent l’œuvre de rénovation interne voulue par Wesley et Whitefield. Sans rompre avec leur hiérarchie, ils se constituèrent, vers 1800, en «parti évangélique». Aujourd’hui, l’Église d’Angleterre et l’Église méthodiste ont des contacts réguliers et amicaux. Aux ÉtatsUnis, les méthodistes ont soutenu dès le début le mouvement œcuménique dont ils ont rapidement constitué le centre. Enfin, au Canada et en Inde du Sud, ils participent à des tentatives de regroupement de plusieurs dénominations qui prennent le titre d’Églises unies.

Considéré par certains comme un réformateur social pour ses fondations charitables (école gratuite, société de prêt, dispensaires), Wesley resta cependant toute sa vie un conservateur et il orienta dans ce sens le méthodisme, dont beaucoup de membres, d’ailleurs, s’embourgeoisèrent assez rapidement.

Aux États-Unis, le mouvement qui travailla activement à la conversion des Noirs commença par mettre l’esclavage hors la loi, mais très vite les méthodistes du Sud pactisèrent avec cette institution. Le Nord reste abolitionniste; cependant les méthodistes noirs créèrent deux Églises autonomes car leurs coreligionnaires blancs n’adoptaient pas envers eux un comportement très fraternel. Mackenzie a montré le soutien idéologique apporté par le méthodisme américain à l’expansionnisme des États-Unis considéré comme «le sens de la justice et du droit, la conscience de l’Amérique écoutant la voix de Dieu» (Christian Advocate , 14 sept. 1899).

Plusieurs auteurs pensent qu’en Angleterre, le méthodisme eut pour effet de diminuer le réformisme politique de certains dissidents et d’attirer des membres de l’aristocratie dans le courant évangéliste. Quelques dynasties capitalistes se nourrirent de l’enseignement wesleyen dont l’action fut pourtant sensible dans les masses laborieuses. En 1811, un manifeste soulignait l’«influence bienfaisante» exercée par le méthodisme «sur le relèvement de la moralité publique, sur la consolidation du loyalisme dans les classes moyennes, de l’esprit de subordination et de zèle au travail dans les classes inférieures». La majorité des chefs du Labour furent formés, au XIXe siècle, par le méthodisme (notamment les méthodistes primitifs), qui constitua un des facteurs qui les détourna du radicalisme. Le Forward Movement tenta de désembourgeoiser les églises wesleyennes, mais celles-ci préféraient manifestement la philanthropie au socialisme. C’est ainsi que des institutions charitables comme l’Armée du salut ne souhaitent pas prendre en charge l’aspect socio-politique des oppressions dont sont victimes les membres des classes populaires.

Sans nier cet aspect, nous pouvons dire qu’à plusieurs reprises le méthodisme est aussi apparu en conflit avec l’ordre social. Conflit larvé, dans des «Sociétés volontaires» qui, au XIXe siècle, luttèrent pour des réformes sociales. Conflit plus ouvert, chez les méthodistes qui participèrent au christianisme social ou au mouvement travailliste.

méthodisme [ metɔdism ] n. m.
• 1760; angl. methodism, du même rad. que le fr. méthode
Mouvement religieux créé en Angleterre par John Wesley en 1729. Le méthodisme prit naissance au sein de l'anglicanisme.

méthodisme nom masculin (anglais methodism) Mouvement religieux et communion chrétienne créés au XVIIIe s. par John Wesley.

méthodisme
n. m. RELIG Mouvement protestant s'appuyant sur la doctrine de Wesley.

⇒MÉTHODISME, subst. masc.
RELIG. Secte et doctrine issues de l'anglicanisme, fondées en Angleterre en 1729 par John Wesley et caractérisées par une grande sévérité de principes et de règles de vie, de morale. Les sectes prennent peu à peu la place de la religion, et les maximes celle de la morale. Sous mille noms, piétisme, méthodisme, le froid avance et s'insinue partout (QUINET, All. et Ital., 1836, p. 74). La transformation du vieux puritanisme anglais en méthodisme, son accommodement avec les intérêts humains et la pratique de la vie, arrivé le jour où Wesley a dit que «les Saints devaient avoir les places» (GONCOURT, Journal, 1869, p. 523):
1. Les platitudes humanitaires les plus triturées par les pieds des animaux, la rinçure la plus immonde des écuries de la science et du confort, la becquée innommable que lui apportent les sinistres corbeaux du baptisme et du méthodisme, voilà maintenant de quoi se régale Israël!
CLAUDEL, Poète regarde Croix, 1938, p. 75.
P. anal. Comportement apparenté au méthodisme. Il aspirait au repos. Ayant entendu vanter le méthodisme anglais et la froideur proverbiale des gentlemen, il vint chercher fortune en Angleterre (VERNE, Tour monde, 1873, p. 7). Le vrai chef crée, développe, amplifie; lui rapetisse ce qu'il touche; tout, autour de lui, tend à la parcimonie, à la méticulosité, au méthodisme (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 511):
2. Il y a eu chez Hugo, dans le règlement de sa vie, un méthodisme incroyable. Le jour tombé, il ne lisait pas aux lumières une ligne d'un livre, une ligne même d'une lettre: il la mettait dans sa poche, disant qu'il la lirait le lendemain.
GONCOURT, Journal, 1890, p. 1241.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1761 (Journal étranger, p. 84, article III); 2. 1890 supra ex. 2. 1 empr. à l'angl. Methodism (1739 ds NED), v. méthodiste; 2 dér. de méthodique à l'aide du suff. -isme. Fréq. abs. littér.:2O. Bbg. QUEM. DDL t. 20.

1. méthodisme [metɔdism] n. m.
ÉTYM. 1760; angl. methodism, du même rad. que le franç. méthode.
Hist. relig. Mouvement religieux protestant fondé en Angleterre par John Wesley en 1729 (→ Itinérant, cit. 1). || Le méthodisme prit naissance au sein de l'anglicanisme.Doctrine de ce mouvement.
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2. méthodisme [metɔdism] n. m.
ÉTYM. 1835, Berlioz, in D. D. L.; de méthode.
Didact. Esprit méthodique érigé en doctrine, en système; attitude d'esprit qui privilégie la méthode.

Encyclopédie Universelle. 2012.