● transformé nom masculin En mathématiques, image d'un point, d'un segment, etc., dans une transformation.
transformé, ée
adj. GENET Cellule transformée, qui a intégré un A.D.N. étranger dans son génome par transformation génétique.
⇒TRANSFORMÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. fém.
I. — Part. passé de transformer.
II. — Adjectif
A. — [En parlant d'une pers.; corresp. à transformer A 1] Qui a subi une transformation. Synon. métamorphosé. Mme Héricourt, qu'enchantait sa fille transformée, grandie, futée, spirituelle (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 156). Fine-écoute, à qui décidément l'on avait fait manger du tigre, ou que la peur de perdre sa place éperonnait, nous arrivait positivement transformé, tranchant, pète-sec, comminatoire (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p. 287).
— Empl. subst. De fait, la transformée subissait une violence extraordinaire. La rencontre de Marchenoir était pour elle une révélation, une sortie du néant (BLOY, Femme pauvre, 1897, p. 85).
B. — SPORTS (rugby, jeu à treize). Essai transformé. Essai suivi d'une transformation réussie. (Dict. XXe s.).
III. — Subst. fém.
A. — LING. [Dans la théorie transformationnelle de Harris] Phrase ou construction engendrée par transformation. Si deux ou plusieurs constructions (ou séquences de constructions) qui contiennent les mêmes n classes apparaissent avec les mêmes n-tuples de membres de ces classes, on dit que les constructions sont des transformées l'une de l'autre et que chacune peut être dérivée de l'autre par une transformation particulière (Ling. 1972).
B. — MATH. Figure engendrée par la transformation d'une autre figure. (Dict. XIXe et XXe s.).
— En partic. Transformée de Fourier. ,,Outil mathématique efficace et d'emploi facile s'appliquant entre autres au traitement des équations différentielles et intégrales, des équations aux différences finies et à la simulation en temps différé`` (LUCA Micro-informat. 1984).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1. 1384-89 part. passé « métamorphosé » (PHILIPPE DE MÉZIÈRES, Hist. de Griseldis ds E. GOLENISTCHEFF-KOUTOUZOFF, L'Hist. de Griseldis en France au XIVe et XVe s., p. 163, ligne 77); 2. subst. a) 1765 math. (Encyclop.); b) 1966 ling. (COYAUD, Introd. ét. lang. docum., p. 72). Part. passé de transformer. Fréq. abs. littér.:1 098. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1 255, b) 1 222; XXe s.: a) 1 547, b) 2 012. Bbg. QUEM. DDL t. 27.
Encyclopédie Universelle. 2012.