● taillant nom masculin (de tailler) Tranchant d'une lame. Arête tranchante de l'extrémité d'un fleuret ou d'une mèche de perforatrice.
⇒TAILLANT, subst. masc.
A. — Vieilli. Partie tranchante d'un outil, d'une arme. Synon. tranchant. Le taillant d'une épée, d'une faux. Une hachette au taillant très long et incurvé (PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, p. 216). Le trépan est une barre d'acier aplatie et élargie à son extrémité, de façon à avoir une lame à taillant (J. CAHEN, BRUET, Carrières, 1926, p. 45).
— Empl. adj. Il (...) fourbit le fer taillant de la proue (CHATEAUBR., Mém., t. 4, 1848, p. 357).
B. — TECHNOL. Extrémité active d'un foret, d'une mèche perforatrice. Les burins des marteaux perforateurs ont des taillants variés, dont les formes les plus usuelles sont (...) les étoiles (BRESSON, Manuel prospect., 1923, p. 266).
Prononc. et Orth.:[
], [ta-]. LITTRÉ, Lar. Lang. fr. MARTINET-WALTER 1973 [ta-, 
] (14, 3). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s.? [ms. du XIVe s.] « partie tranchante d'un outil, d'une arme » (Dit de l'Unicorne et du Serpent, 82 ds Mél. de philol. offerts à J. Melander, p. 96); 2. 1765 technol. (Encyclop.: taillans, plur.). Part. prés. subst. de tailler. Fréq. abs. littér.:69. Bbg. QUEM. DDL t. 27.
], [ta-]. LITTRÉ, Lar. Lang. fr. MARTINET-WALTER 1973 [ta-, ] (14, 3). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. XIIIe s.? [ms. du XIVe s.] « partie tranchante d'un outil, d'une arme » (Dit de l'Unicorne et du Serpent, 82 ds Mél. de philol. offerts à J. Melander, p. 96); 2. 1765 technol. (Encyclop.: taillans, plur.). Part. prés. subst. de tailler. Fréq. abs. littér.:69. Bbg. QUEM. DDL t. 27.
taillant [tɑjɑ̃; tajɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1288; p. prés. substantivé de tailler.
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1 Rare et techn. Tranchant d'une lame, d'un outil. || Le taillant d'une épée, d'une faux. ⇒ Tranchant.
3 (Par anal. du 1.). Arête.
0 (…) il eut l'idée de les scier en long (les solives) et de les poser en moises; elles étaient déposées lorsqu'il s'aperçut que le taillant débordait au-dessus des poutrelles carrées, et du reste tiendrait mal le plancher (…)
Jean Prévost, les Frères Bouquinquant, p. 137.
Encyclopédie Universelle. 2012.