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MONEL

MONEL

Nom de marque déposé par la Compagnie internationale du nickel, le Monel est un alliage de nickel (66 p. 100) et de cuivre (31,5 p. 100), comportant également de petites quantités de fer, de manganèse, de carbone et de silicium. Le Monel se travaille, s’usine et se soude avec facilité.

Plus résistant mécaniquement que le nickel pur, le Monel présente une bonne résistance à la corrosion et, notamment, à l’action de l’eau de mer en courant rapide, d’où son emploi dans la construction navale.

• 1931; n. déposé, de Monell, n. pr.

⇒MONEL, subst. masc.

(Métal) monel. Alliage de cuivre et de nickel obtenu soit directement par traitement d'un minerai canadien, contenant deux fois plus de nickel que de cuivre, soit synthétiquement et présentant une grande résistance à la corrosion (on dit aussi métal monel). On peut aussi griller la matte double, la réduire par le carbone et obtenir un alliage nickel-cuivre, fort intéressant, connu sous le nom de métal monel (GUILLET, Techn. métall., 1944, p.111).

Prononc.: []. Étymol. et Hist. [1930 métal monell (Lar. comm., s.v. nickel)] 1935 métal monel (Arts et litt., t.1, p.2-12). Empr. à l'anglo-amér. monel, nom de marque déposée (1909 ds NED Suppl.²) formé sur le nom de A. Monell, président de la Compagnie Internationale du Nickel, firme qui introduisit l'alliage auquel ce nom fut donné.

monel [mɔnɛl] n. m.

ÉTYM. 1931; nom déposé, du nom du chimiste Monell.

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♦ Techn. Alliage de cuivre et de nickel contenant un peu d'étain, résistant à la corrosion. || Le monel est utilisé dans l'industrie chimique, la décoration…