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⇒PIERRETTE¹, subst. fém.

A. —Femme, fillette travestie en Pierrot. De frais groupes d'enfants déguisés, pierrots de sept ans, pierrettes de six ans, ravissants petits êtres, sentant qu'ils faisaient officiellement partie de l'allégresse publique, pénétrés de la dignité de leur arlequinade (HUGO, Misér., t.2, 1862, p.631).

B. —Camisole blanche que les femmes portaient autrefois en négligé. (Dict. XIX^e et XX^es.).

Prononc. et Orth.:[]. Homon. et homogr. pierrette². Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.:Pierrette. Sorte de camisole blanche que les femmes portaient autrefois en négligé. Déguisement de femme pour le carnaval, analogue au costume du pierrot de la parade). Dér. de pierrot² par substitution du suff. -ette à -ot; cf. dès 1755 cuis. à la Pierrette (Soupers de la cour, II, 117 ds QUEM. DDL t.2).

⇒PIERRETTE², subst. fém.

Petite pierre. Il coule sur un lit de gravier parsemé de petites pierres vertes et noires, de débris de briques, de moules ouvertes et nacrées, de petites pierres blanches, de petites pierrettes jaunes, qui au soleil prennent l'aspect de paillettes d'eau-de-vie de Dantzig (GONCOURT, Journal, 1853, p.112).

Prononc. et Orth.:[]. Homon. et homogr. pierrette¹. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1^re moitié XII^es. perete ([PHILIPPE DE THAON], Lapidaire alphabétique, 1236 ds STUDER-EVANS, p.244); ca 1170 pierrete (G. DE ST PAIR, Rom. du Mt St Michel, éd. P. Redlich, 2877). Dér. de pierre; suff. -ette (-et). Cf. au XVI^es. (v. HUG.) pierrote de même sens —1611 COTGR.

pierrette [pjɛʀɛt] n. f.

ÉTYM. 1830; dimin. fém. de Pierre, prénom. →  Pierrot.

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1 Rare. Femelle du moineau. ⇒ Pierrot.