Akademik

⇒LÉONAIS¹, -AISE, adj. et subst.

De la ville, de la province de León en Espagne.

A. — (Celui, celle) qui est originaire de cette ville, de cette province ou qui y habite. Le roi, étant à Séville (...) autorisa un duel entre quatre gentilshommes. Les demandeurs étaient deux écuyers léonais (MÉRIMÉE, Don Pèdre I^er, 1848, p. 309).

B. — Subst. masc. Dialecte parlé dans la région de León, Zamora et Santander. (Dict. XX^e s.).

Prononc. : [], fém. [-]. Étymol. et Hist. 1. 1752 « habitant du Royaume de León en Espagne » (Trév.); 2. 1952 « dialecte du groupe espagnol » (Lang. Monde, p. 50). Dér. de León nom d'une province du Nord-Ouest de l'Espagne; suff. -ais.

⇒LÉONAIS², -AISE, adj. et subst.

Du pays de Léon, en Bretagne.

A. — (Celui, celle) qui est originaire de ce pays, qui y habite. Léonaise existe bel et bien, mais s'applique non à la figure d'un lion, mais soit à l'habitant soit à l'originaire de la ville ou de la province de Léon [sic] en Espagne ou du pays de Léon en Bretagne (Réalités, févr. 1967, p. 111, col. 1).

— P. anal. [En parlant d'un cheval] Qui est originaire de ce pays, qui y vit. La Philosophie-en-soi n'existe pas plus que le Cheval-en-soi : il existe seulement des philosophies, comme il existe des arabes, des percherons, des léonnais [sic], des anglo-normands (NIZAN, Chiens garde, 1932, p. 15).

B. — Subst. masc. Un des quatre principaux dialectes bretons parlé dans le pays de Léon. Tout au plus peut-on soupçonner que la grand-route de Quimper à Morlaix par Pleyben et Brasparts, inaugurée en 1844, a pu favoriser l'extension du léonais en direction de Quimper (F. FALC'HUN, Hist. de la lang. bret. d'apr. la géogr. ling., Paris, P.U.F., 1963, p. 62).

Prononc. : [], fém. [-]. Étymol. et Hist. 1. 1732 « habitant de Saint-Pol de Léon » (Trév.); 2. 1963 subst. désignant un dialecte breton (F. FALC'HUN, loc. cit.). Dér. de Léon, nom de la partie Nord-Ouest de la Bretagne; suff. -ais; au sens 2 cf. léonard (Lang. Monde 1952, p. 55). Fréq. abs. littér. : 59.