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cabaliste

kabbaliste ou cabaliste nom Personne versée dans la connaissance de la kabbale.

⇒CABALISTE, subst. et adj.
Celui qui est versé dans la science de la cabale :
1. ... à la manière des cabalistes, il [Marcel] substitue un chiffre à chaque lettre de leur nom, additionne ces chiffres, les multiplie par dix, ...
J. et J. THARAUD, Les Enfants perdus, 1948, p. 14.
Emploi adj. Un juif, un prêtre, un rabbin cabaliste :
2. La mention d'Asmodée dans l'histoire de Tobie ne reflète peut-être qu'une tradition populaire, dont il n'y a pas d'autre trace dans la Bible, mais qui a été singulièrement développée par les Juifs talmudistes et cabalistes, tandis que la tradition chrétienne n'en a tenu à peu près aucun compte.
Dict. de Théol. cath., t. 4, 1re part., 1920, p. 325.
P. ext. :
3. Le comte de Kueffstein était un riche seigneur, occultiste ardent, qui, (...) était l'hôte de tous les alchimistes, nécromanciens, cabalistes et initiés, chez qui il se livrait non pas à des expériences de salon mais à des recherches de laboratoire.
CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 141.
PRONONC. ET ORTH. :[kabalist]. Noter les graph. : cabbaliste dans GREEN, Journal, 1937, p. 115; kabaliste dans J. PÉLADAN, Le Vice suprême, 1884, p. 126; kabbaliste dans HUYSMANS, Là-bas, t. 1, 1891, p. 38.
ÉTYMOL. ET HIST. — Subst. masc. 1532 « personne versée dans l'art de la cabale juive » (RABELAIS, Pantagruel, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 256).
Dér. de cabale; suff. -iste.
STAT. — Fréq. abs. littér. :21.
BBG. — RITTER (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 365.

cabaliste [kabalist] n. m. et adj.
ÉTYM. 1532; de cabale.
1 Vieilli. Philosophe, théologien versé dans la cabale juive. Kabbaliste.Adj. || Un juif, un rabbin cabaliste.
1 (…) plus d'un rabbin cabaliste se répand de la cendre sur la tête et fait des conjurations afin d'obtenir de Dieu le châtiment de peuples balayés de la face du monde depuis des siècles.
Th. Gautier, Constantinople, p. 234.
2 (1690). Fig. et vx. Celui qui cabale. Cabaleur.
2 Les Jésuites ont voulu joindre Dieu au monde et n'ont gagné que le mépris de Dieu et du monde. Car du côté de la conscience cela est évident, et du côté du monde ils ne sont pas de bons cabalistes.
Pascal, Pensées, XIV, 935.
DÉR. Cabalistique.

Encyclopédie Universelle. 2012.