ravinement [ ravinmɑ̃ ] n. m.
• 1845; de raviner
1 ♦ Formation de sillons dans le sol par les eaux de ruissellement. ⇒ affouillement , érosion. Le ravinement affecte surtout les sols imperméables. La destruction de la végétation favorise le ravinement.
2 ♦ Sillons laissés par le passage des eaux de ruissellement. « Le sol, malgré ses ravinements, reste assez ferme » (Romains). Ravinements d'un remblai.
● ravinement nom masculin Formation de ravins, de rigoles, par les eaux de pluie, sur les pentes déboisées des reliefs. Détérioration de la surface d'une chaussée, créée par l'écoulement des eaux.
ravinement
n. m. Action de raviner; son résultat.
⇒RAVINEMENT, subst. masc.
Érosion plus ou moins importante du sol par les eaux de ruissellement. [Le rôle principal du reboisement] consiste à s'opposer à l'érosion par les eaux, au ravinement des terres (MAURAIN, Météor., 1950, p. 228).
— P. méton. Entaille plus ou moins importante du sol produite par le ravinement. Les ravinements sont de plus en plus fournis d'une végétation toujours plus tropicale (GIDE, Retour Tchad, 1928, p. 989).
REM. Ravinage, subst. masc., synon. de ravinement.Le ravinage des eaux avait causé de véritables fossés (LA VARENDE, Pays d'Ouche, 1934, p. 54).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1848 (D'ORBIGNY, Dict., t. 12, p. 485, s.v. terrain). Dér. de raviner; suff. -ment1.
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1848 (D'ORBIGNY, Dict., t. 12, p. 485, s.v. terrain). Dér. de raviner; suff. -ment1.
ravinement [ʀavinmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1845; de raviner.
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1 Formation de sillons dans le sol par les eaux de ruissellement. ⇒ Affouillement, érosion. || Le ravinement affecte surtout les sols imperméables.
2 Sillons laissés par le passage des eaux de ruissellement.
0 Voici une courte descente. La pente n'est pas rapide. Le sol, malgré ses ravinements, reste assez ferme.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. VIII, V, p. 40.
Encyclopédie Universelle. 2012.