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cubiculaire

⇒CUBICULAIRE, subst. masc.
A.— ANTIQ. ROMAINE. Valet de chambre. Le cubiculaire Eclectos suivit le sort de sa maîtresse (RENAN, Marc-Aurèle, 1881, p. 287).
B.— HIST. ECCL. Jeune enfant attaché à la chambre pontificale :
Le chef des diacres (...) avait dans ses attributions la surveillance des cubiculaires, jeunes enfants attachés à la chambre pontificale, parmi lesquels on recrutait les lecteurs et les petits chanteurs.
GASTOUÉ, Orig. chant romain, 1907, p. 97.
Rem. On rencontre, chez L. Daudet, l'adj. cubiculaire. Qui a trait aux plaisirs ou au repos trouvés dans une chambre à coucher. La forme cubiculaire de l'aboulie est rare chez les cocaïnomanes, hommes et femmes, auxquels leur poison favori donne une agitation perpétuelle (L. DAUDET, Homme et poison, 1925, p. 62). Trop âgé aujourd'hui pour prétendre à quoi que ce fût, dans l'ordre cubiculaire, ou simplement sentimental, il [Briand] éprouvait cependant un vague regret d'avoir manqué la rencontre d'une Paloma (L. DAUDET, Médée, 1935, p. 20).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. Fin XIIIe s. (Mir. de S. Eloi, éd. Peigné, p. 45 ds GDF.). Empr. au lat. class. cubicularius « valet de chambre ».

cubiculaire [kybikylɛʀ] n. m.
ÉTYM. XIIIe; lat. cubicularius « valet de chambre ».
Antiq. À Rome, Valet de chambre, notamment dans la maison impériale.

Encyclopédie Universelle. 2012.